Mon. Sep 15th, 2025
IMMUNO-HEMATOLOGIE ET TRANSFUSION: TRAVAIL  PRATIQUE
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L’immunohématologie est une partie de la médecine commune à l’hématologie et à l’immunologie ; il correspond donc à l’étude : prix methotrexate pharmacie

  • Des antigènes portés par les éléments figurés du sang
  • De l’immunisation qu’ils peuvent induire
  • Des conflits qui en résultent

Elle est donc la base fondamentale qui détermine les règles immunologiques de la transfusion et s’appuie sur une connaissance des polymorphismes immunogènes portés par les cellules sanguines, qui constituent un ensemble de groupes sanguins (ABO, RH, Kell et autres).

Entant que science, elle est consacrée à l’étude des propriétés antigéniques du sang, des réactions immunologiques correspondantes, des pathologies qui y sont associées et nécessite l’utilisation de la biochimie, de la génétique, du génie cellulaire et de l’histologie pour mieux comprendre les réactions antigènes-anticorps afin d’être plus précis dans les diagnostics.

Lire le document en attache ci-dessous et répondre et répondre à ces différentes questions. Des réponses détaillées doivent être imprimées et des réponses brèves en commentaires de ce post

Nb. Vous avez deux semaines pour finaliser ce travail à dater de ce 06 Octobre 2024.

=BON TRAVAIL=

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8 thoughts on “IMMUNO-HEMATOLOGIE ET TRANSFUSION: TRAVAIL PRATIQUE”
  1. Q1. Un enfant se blesse gravement et perd beaucoup de sang avant d’être transporté d’urgence à l’hôpital. Arrivé à l’hôpital, le médecin décide de lui faire une transfusion sanguine. Pour cela, le BM/TL réalise son GS selon la procédure recommandée ; il désigne par X le sang (GS) de l’enfant :
     En mélangeant le sang O+ avec X, il n’observe pas d’agglutination
     En mélangeant le sang A- avec X, il n’observe pas d’agglutination
     En mélangeant le sang B+ avec X, il n’observe pas d’agglutination
    (a) . D’après ces observations, indiquez le GS de l’enfant,(b). Trouvez les GS qui peuvent donner le sang à cet enfant et dites pourquoi
    Q2. On mélange le GR et sérum de trois individus. Le tableau suivant donne les résultats :
    GR/serum
    Makasi
    Mwanzi
    Mweru

    Makasi

    ++

    Mwanzi
    ++

    Mweru
    ++
    ++
    -+

    Nb. Les signes + indiquent le cas d’agglutination et les signes – absence d’agglutinations. (a) Indiquez le sang incompatible sachant que les GR de Makasi portent à leur surface des Ag A et ceux de Mwanzi des Ag B ;(b) Comment expliquez-vous :
     L’agglutination des GR de Mwanzi par le sérum de Makasi ?
     Le non agglutination des GR de Mwanzi par le sérum Mweru ?
     Le non agglutination des GR de Makasi par le sérum Mweru ?
     Qu’en déduisez-vous en ce qui concerne le sang Mweru ?
    Q3. La recherche d’anticorps irréguliers (RAI) consiste à rechercher les anticorps dirigés contre les antigènes érythrocytaires, hors système ABO. Cette recherche comporte deux étapes : le dépistage et l’identification en cas de dépistage positif. (c) Décrire les deux étape et leur importance dans la transfusion sanguine et dans le suivi immunohématologiques des femmes enceintes.
    (d) L’intérêt de l’utilisation de la solution de basse force ionique (LISS) dans la recherche des RAI
    Q4. Parlez brièvement de :
    (a) L’Antigène H et son rôle en immunohématologie transfusion
    (b) L’Antigène D et son rôle dans la maladie hémolytique du fœtus et du nouveau-né (MHFN)
    (c) Le Groupe sanguin BOMBAY
    Q1.
    (a) D’après les observations, le groupe sanguin (GS) de l’enfant est O-. En effet, il n’y a pas d’agglutination observée avec les groupes O+, A-, et B+, ce qui indique que le sang de l’enfant ne contient pas d’anticorps contre les antigènes A et B, ni le facteur Rhésus (Rh+).
    (b) Les groupes sanguins qui peuvent donner du sang à cet enfant sont :
    – O-(donneur universel).
    – O+(peut donner à O-).
    – Les groupes A- et B- ne peuvent pas donner car ils contiennent des antigènes A et B respectivement, ce qui provoquerait une agglutination.
    Q2.
    (a) Le sang incompatible est *Mwanzi* pour Makasi et aussi *Mweru*pour Makasi. En effet, Makasi a des antigènes A et agglutine les GR de Mwanzi (qui a des antigènes B) et ceux de Mweru.
    (b) Explications :
    – L’agglutination des GR de Mwanzi par le sérum de Makasi s’explique par la présence d’anticorps anti-B dans le sérum de Makasi, qui réagissent avec les antigènes B présents sur les GR de Mwanzi.
    – Le non-agglutination des GR de Mwanzi par le sérum Mweru indique que Mweru ne possède pas d’anticorps anti-B, et donc ses GR ne réagissent pas avec ceux de Mwanzi.
    – Le non-agglutination des GR de Makasi par le sérum Mweru signifie que Mweru ne possède pas d’anticorps anti-A, donc il est compatible avec Makasi.
    – En ce qui concerne le sang de Mweru, on peut en déduire qu’il doit être **O**, car il ne montre pas d’agglutination avec les sérums contenant des anticorps anti-A et anti-B, ainsi il ne possède pas d’antigènes A ou B.
    Q3.
    (c) Les deux étapes de la recherche d’anticorps irréguliers :
    1. Dépistage des anticorps irréguliers :
    – Cette étape consiste à tester le sérum du patient (ou de la patiente) contre des globules rouges (GR) d’un panel standard qui expriment différents antigènes érythrocytaires, autres que ceux du système ABO. Si une agglutination se produit, cela indique la présence d’anticorps irréguliers dans le sérum.
    – Importance :Le dépistage est crucial pour s’assurer que le patient ne reçoit pas de sang contenant des antigènes qui pourraient provoquer une réaction transfusionnelle. Cela est particulièrement important dans le contexte des transfusions sanguines, où la compatibilité sanguine est essentielle pour prévenir des complications graves.
    2. dentification des anticorps :
    – Si le dépistage est positif, l’étape suivante consiste à identifier les anticorps présents. Cela se fait en utilisant des GR connus pour leurs antigènes spécifiques et en observant les réactions d’agglutination pour déterminer quel(s) anticorps est/sont présent(s).
    – Importance :L’identification permet de connaître exactement quels antigènes sont ciblés, ce qui aide à sélectionner les dons de sang appropriés pour les transfusions. Dans le suivi immunohématologique des femmes enceintes, cela permet de surveiller les risques d’immunisation et de planifier la prise en charge adéquate pour prévenir des complications, notamment en cas de maladie hémolytique du fœtus et du nouveau-né.
    (d) L’intérêt de l’utilisation de la solution de basse force ionique (LISS) :
    L’utilisation de LISS dans la recherche des RAI permet d’augmenter l’efficacité du test d’agglutination en réduisant l’environnement ionique. Cela facilite le rapprochement des globules rouges et des anticorps, augmentant ainsi la probabilité d’observer une agglutination. En utilisant LISS, on améliore la sensibilité des tests, rendant plus probable la détection d’anticorps à faibles concentrations, ce qui est particulièrement important pour le dépistage préventif des complications transfusionnelles.
    Q4.
    (a) L’Antigène H :
    – L’Antigène H est un précurseur des antigènes A et B du système ABO. Il est présent sur la surface des globules rouges et constitue la base sur laquelle les antigènes A et B peuvent être synthétisés. En immunohématologie transfusionnelle, sa présence ou absence est utilisée pour déterminer le groupe sanguin d’un individu.
    (b) L’Antigène D :
    – L’Antigène D est l’antigène principal du système Rhésus et est déterminant pour le statut Rh+ ou Rh-. Dans le contexte de la maladie hémolytique du fœtus et du nouveau-né (MHFN), si une mère Rh- porte un fœtus Rh+, il peut y avoir une sensibilisation au cours de la grossesse ou lors de l’accouchement, entraînant la production d’anticorps anti-D. Ces anticorps peuvent traverser le placenta et détruire les globules rouges du fœtus, causant des problèmes tels que l’anémie et l’hyperbilirubinémie chez le nouveau-né.
    (c) Le Groupe sanguin BOMBAY :
    – Le groupe sanguin BOMBAY est un rare système de groupe sanguin, identifiée comme Oh, où les individus n’expriment pas l’antigène H sur leurs globules rouges, ce qui empêche la formation des groupes A et B. Ces individus peuvent avoir des anticorps anti-A et anti-B, rendant difficile la transfusion, car ils peuvent seulement recevoir du sang de donneurs du groupe BOMBAY. Cela met en lumière l’importance de la typisation sanguine rigoureuse et de la connaissance des groupes sanguins rares dans les pratiques de transfusion.

  2. R.1) a) le groupe sanguin (GS) de l’enfant est O-, parce qu’il n’y a pas d’agglutination observée sur les groupes O+, A-, et B+, ce qui indique que le sang de l’enfant ne contient pas d’anticorps contre les antigènes A et B, ni le facteur Rhésus (Rh+).
    B)Les groupes sanguins qui peuvent donner du sang à cet enfant sont :
    ✓O- : donneur universel.
    ✓ O+: peut donner à 0-.
    ✓ Les groupes A- et B- ne peuvent pas donner car ils contiennent des antigènes A et B respectivement, ce qui provoquerait une agglutination.
    R.2) a) Le sang incompatible est Mwanzi pour Makasi et aussi Mweru pour Makasi. En effet, Makasi a des antigènes A et agglutine les GR de Mwanzi qui a des antigènes B et ceux de Mweru.
    b) Explications :
    ✓ L’agglutination des GR de Mwanzi par le sérum de Makasi s’explique par la présence d’anticorps anti-B dans le sérum de Makasi, qui réagissent avec les antigènes B présents sur les GR de Mwanzi.
    ✓Le non-agglutination des GR de Mwanzi par le sérum Mweru indique que Mweru ne possède pas d’anticorps anti-B, et donc ses GR ne réagissent pas avec ceux de Mwanzi.
    ✓Le non-agglutination des GR de Makasi par le sérum Mweru signifie que Mweru ne possède pas d’anticorps anti-A, donc il est compatible avec Makasi.
    ✓ concernant le sang de Mweru, on peut en déduire qu’il doit être *O*, car il ne montre pas d’agglutination avec les sérums contenant des anticorps anti-A et anti-B, ainsi il ne possède pas d’antigènes A et B.
    R.3) ✓ C) Les deux étapes de la recherche d’anticorps irréguliers :
    1. Dépistage des anticorps irréguliers :
    ✓ Cette étape consiste à tester le sérum du patient ou de la patiente contre des globules rouges (GR) d’un panel standard qui expriment différents antigènes érythrocytaires, autres que ceux du système ABO. Si une agglutination se produit, cela indique la présence d’anticorps irréguliers dans le sérum.
    ✓ Importance :Le dépistage est crucial pour s’assurer que le patient ne reçoit pas de sang contenant des antigènes qui pourraient provoquer une réaction transfusionnelle. Cela est particulièrement important dans le contexte des transfusions sanguines, où la compatibilité sanguine est essentielle pour prévenir des complications graves.
    2. L’identification des anticorps :
    ✓Si le dépistage est positif, l’étape suivante consiste à identifier les anticorps présents. Cela se fait en utilisant des GR connus pour leurs antigènes spécifiques et en observant les réactions d’agglutination pour déterminer quel(s) anticorps est/sont présent(s).
    ✓ Importance :L’identification permet de connaître exactement quels antigènes sont ciblés, ce qui aide à sélectionner les dons de sang appropriés pour les transfusions. Dans le suivi immunohématologique des femmes enceintes, cela permet de surveiller les risques d’immunisation et de planifier la prise en charge adéquate pour prévenir des complications, notamment en cas de maladie hémolytique du fœtus et du nouveau-né.
    d) L’intérêt de l’utilisation de la solution de basse force ionique (LISS) :
    L’utilisation de LISS dans la recherche des RAI permet d’augmenter l’efficacité du test d’agglutination en réduisant l’environnement ionique. Cela facilite le rapprochement des globules rouges et des anticorps, augmentant ainsi la probabilité d’observer une agglutination. En utilisant LISS, on améliore la sensibilité des tests, rendant plus probable la détection d’anticorps à faibles concentrations, ce qui est particulièrement important pour le dépistage préventif des complications transfusionnelles.
    R.4) a) L’Antigène H :
    –✓L’Antigène H est un précurseur des antigènes A et B du système ABO. Il est présent sur la surface des globules rouges et constitue la base sur laquelle les antigènes A et B peuvent être synthétisés. En immunohématologie transfusionnelle, sa présence ou absence est utilisée pour déterminer le groupe sanguin d’un individu.
    b) L’Antigène D :
    ✓L’Antigène D est l’antigène principal du système Rhésus et est déterminant pour le statut Rh+ ou Rh-. Dans le contexte de la maladie hémolytique du fœtus et du nouveau-né (MHFN), si une mère Rh- porte un fœtus Rh+, il peut y avoir une sensibilisation au cours de la grossesse ou lors de l’accouchement, entraînant la production d’anticorps anti-D. Ces anticorps peuvent traverser le placenta et détruire les globules rouges du fœtus, causant des problèmes tels que l’anémie et l’hyperbilirubinémie chez le nouveau-né.
    c) Le Groupe sanguin BOMBAY :
    – Le groupe sanguin BOMBAY est un rare système de groupe sanguin, identifiée comme Oh, où les individus n’expriment pas l’antigène H sur leurs globules rouges, ce qui empêche la formation des groupes A et B. Ces individus peuvent avoir des anticorps anti-A et anti-B, rendant difficile la transfusion, car ils peuvent seulement recevoir du sang de donneurs du groupe BOMBAY. Cela met en lumière l’importance de la typisation sanguine rigoureuse et de la connaissance des groupes sanguins rares dans les pratiques de transfusion.

    Merci c’est MOSAKI SIFA Judith.

    1. Réponses
      Q1. (a) D’après les observations, le groupe sanguin (GS) de l’enfant est O-. En effet, il n’y a pas d’agglutination observée avec les groupes O+, A-, et B+, ce qui indique que le sang de l’enfant ne contient pas d’anticorps contre les antigènes A et B, ni le facteur Rhésus (Rh+).
      (b) Les groupes sanguins qui peuvent donner du sang à cet enfant sont :
      – O- (donneur universel).
      – O+ (peut donner à O-).
      – Les groupes A- et B- ne peuvent pas donner car ils contiennent des antigènes A et B respectivement, ce qui provoquerait une agglutination.
      Q2.
      (a) Le sang incompatible est *Mwanzi* pour Makasi et aussi *Mweru*pour Makasi. En effet, Makasi a des antigènes A et agglutine les GR de Mwanzi (qui a des antigènes B) et ceux de Mweru.
      (b) Explications :
      – L’agglutination des GR de Mwanzi par le sérum de Makasi s’explique par la présence d’anticorps anti-B dans le sérum de Makasi, qui réagissent avec les antigènes B présents sur les GR de Mwanzi.
      – Le non-agglutination des GR de Mwanzi par le sérum Mweru indique que Mweru ne possède pas d’anticorps anti-B, et donc ses GR ne réagissent pas avec ceux de Mwanzi.
      – Le non-agglutination des GR de Makasi par le sérum Mweru signifie que Mweru ne possède pas d’anticorps anti-A, donc il est compatible avec Makasi.
      – En ce qui concerne le sang de Mweru, on peut en déduire qu’il doit être **O**, car il ne montre pas d’agglutination avec les sérums contenant des anticorps anti-A et anti-B, ainsi il ne possède pas d’antigènes A ou B.
      Q3.
      (c) Les deux étapes de la recherche d’anticorps irréguliers :
      1. Dépistage des anticorps irréguliers :
      – Cette étape consiste à tester le sérum du patient (ou de la patiente) contre des globules rouges (GR) d’un panel standard qui expriment différents antigènes érythrocytaires, autres que ceux du système ABO. Si une agglutination se produit, cela indique la présence d’anticorps irréguliers dans le sérum.
      – Importance : Le dépistage est crucial pour s’assurer que le patient ne reçoit pas de sang contenant des antigènes qui pourraient provoquer une réaction transfusionnelle. Cela est particulièrement important dans le contexte des transfusions sanguines, où la compatibilité sanguine est essentielle pour prévenir des complications graves.
      2. identification des anticorps :
      – Si le dépistage est positif, l’étape suivante consiste à identifier les anticorps présents. Cela se fait en utilisant des GR connus pour leurs antigènes spécifiques et en observant les réactions d’agglutination pour déterminer quel(s) anticorps est/sont présent(s).
      – Importance : L’identification permet de connaître exactement quels antigènes sont ciblés, ce qui aide à sélectionner les dons de sang appropriés pour les transfusions. Dans le suivi Immuno-hématologique des femmes enceintes, cela permet de surveiller les risques d’immunisation et de planifier la prise en charge adéquate pour prévenir des complications, notamment en cas de maladie hémolytique du fœtus et du nouveau-né.
      (d) L’intérêt de l’utilisation de la solution de basse force ionique (LISS) :
      L’utilisation de LISS dans la recherche des RAI permet d’augmenter l’efficacité du test d’agglutination en réduisant l’environnement ionique. Cela facilite le rapprochement des globules rouges et des anticorps, augmentant ainsi la probabilité d’observer une agglutination. En utilisant LISS, on améliore la sensibilité des tests, rendant plus probable la détection d’anticorps à faibles concentrations, ce qui est particulièrement important pour le dépistage préventif des complications transfusionnelles.
      Q4.
      (a) L’Antigène H :
      – L’Antigène H est un précurseur des antigènes A et B du système ABO. Il est présent sur la surface des globules rouges et constitue la base sur laquelle les antigènes A et B peuvent être synthétisés. En immunohématologie transfusionnelle, sa présence ou absence est utilisée pour déterminer le groupe sanguin d’un individu.
      (b) L’Antigène D :
      – L’Antigène D est l’antigène principal du système Rhésus et est déterminant pour le statut Rh+ ou Rh-. Dans le contexte de la maladie hémolytique du fœtus et du nouveau-né (MHFN), si une mère Rh- porte un fœtus Rh+, il peut y avoir une sensibilisation au cours de la grossesse ou lors de l’accouchement, entraînant la production d’anticorps anti-D. Ces anticorps peuvent traverser le placenta et détruire les globules rouges du fœtus, causant des problèmes tels que l’anémie et l’hyper bilirubinémie chez le nouveau-né.
      (c) Le Groupe sanguin BOMBAY :
      – Le groupe sanguin BOMBAY est un rare système de groupe sanguin, identifiée comme Oh, où les individus n’expriment pas l’antigène H sur leurs globules rouges, ce qui empêche la formation des groupes A et B. Ces individus peuvent avoir des anticorps anti-A et anti-B, rendant difficile la transfusion, car ils peuvent seulement recevoir du sang de donneurs du groupe BOMBAY. Cela met en lumière l’importance de la typisation sanguine rigoureuse et de la connaissance des groupes sanguins rares dans les pratiques de transfusion.

      1. 1. a). Le GS de l’enfant est O-
        b) les groupes qui peuvent donner le sang a cet enfant sont :
        * O- : car il ne contient pas ni d’anticorps ni d’antigènes
        0+: En cas de besoin en culot globulaire car son culot ne contient pas d’Ag.
        2. a)Le sang de makasi est incompatible a celui de mwanzi
        b) l’agglutination s’observe car sur la surface des G R de mwanzi il y a les Ag B alors que dans le plasma de Makasi il y a les anticorps anti B. ce qui fait la destruction des GR de mwanzi
        c) le nom agglutination de GR de mwanzi par le seroum de mweru est due sur le GR de mwanzi il y a les Ag B. tandique dans le seroum de mweza il n’y a pas d’anticorps. Donc il n’y a pas eu destruction des GR
        d). Le nom agglutination de GR de makasi par le sérum de mweru est du a la présence d’Ag A Sur la surface de ses GR alors que dans le plasma de mweru. Donc pas d’agglutinations
        e) En conclusion MWERU possède les Ag A et B
        3.
        c) Les deux étapes de la recherche d’anticorps irréguliers sont :
        Le dépistage des anticorps irréguliers comporte deux étapes :
        * Dépistage: On utilise des gammes d’hématies de groupe O pour rechercher la présence d’anticorps dirigés contre les antigènes érythrocytaires. C’est comme un test rapide pour voir s’il y a un problème.
        * Identification: Si le dépistage est positif, on réalise des tests plus précis sur un plus grand nombre d’hématies pour identifier exactement quel anticorps est en cause. C’est comme une analyse plus approfondie pour connaître la nature exacte du problème.
        Ces deux étapes sont essentielles pour garantir la compatibilité sanguine et prévenir les complications lors de la transfusion ou pendant la grossesse.
        Dans le suivi Immuno-hématologique des femmes enceintes, cela permet de surveiller les risques d’immunisation et de planifier la prise en charge adéquate pour prévenir des complications, notamment en cas de maladie hémolytique du fœtus et du nouveau-né.
        (d) L’intérêt de l’utilisation de la solution de basse force ionique (LISS) :
        L’utilisation de LISS dans la recherche des RAI permet d’augmenter l’efficacité du test d’agglutination en réduisant l’environnement ionique. Cela facilite le rapprochement des globules rouges et des anticorps, augmentant ainsi la probabilité d’observer une agglutination. En utilisant LISS, on améliore la sensibilité des tests, rendant plus probable la détection d’anticorps à faibles concentrations, ce qui est particulièrement important pour le dépistage préventif des complications transfusionnelles.
        d)L’utilisation d’une solution de basse force ionique présente plusieurs avantages, notamment dans le domaine de l’immuno-hématologie :

        Augmentation de l’accessibilité des antigènes: En augmentant le potentiel zêta, les globules rouges s’éloignent les uns des autres, ce qui facilite l’accès des anticorps aux antigènes présents à leur surface.

        Accélération des réactions antigène-anticorps: Grâce à cette meilleure accessibilité, la fixation des anticorps aux antigènes est plus rapide.

        Amélioration de la sensibilité des tests: Une réaction plus rapide et plus complète permet de détecter des quantités plus faibles d’anticorps, augmentant ainsi la sensibilité des tests.
        4. (a) L’Antigène H et son rôle en immunohématologie transfusionnelle
        L’antigène H est un élément clé du système ABO, un des systèmes de groupes sanguins les plus importants. Il sert de base à la formation des antigènes A et B. En d’autres termes, les antigènes A et B sont des modifications de l’antigène H.
        Rôle en transfusion: L’identification précise des antigènes H, A et B est cruciale avant toute transfusion sanguine pour éviter des réactions transfusionnelles graves. Si un individu reçoit du sang incompatible avec son groupe sanguin, son système immunitaire peut attaquer les globules rouges transfusés, mettant ainsi sa vie en danger.

        (b) L’antigène D est l’antigène du système Rhésus le plus important. Il est souvent simplement appelé “facteur Rh”.
        Rôle dans la MHFN: Lorsque une mère Rh négatif porte un enfant Rh positif (ayant hérité du facteur Rh du père), il existe un risque de MHFNN.
        Mécanisme: Si des globules rouges du fœtus passent dans la circulation maternelle, le système immunitaire de la mère peut produire des anticorps anti-D. Lors d’une grossesse ultérieure avec un fœtus Rh positif, ces anticorps peuvent traverser le placenta et attaquer les globules rouges du fœtus, causant une anémie sévère voire le décès.
        c) LE GROUPE SANGUIN BOMBAY
        Un phénotype unique: Les personnes de groupe sanguin Bombay ne possèdent pas l’antigène H, essentiel à la formation des antigènes A et B.

        Conséquences: Cela signifie que leur sang apparaît comme étant de groupe O lors des tests standards, mais ils possèdent des anticorps contre les groupes A, B et O.

        Très rare: Ce phénotype est extrêmement rare, touchant environ 1 personne sur un million.

        Pourquoi est-il important?

        • Transfusions sanguines: Les personnes de groupe Bombay ne peuvent recevoir que du sang de donneurs ayant le même phénotype, ce qui rend les transfusions très compliquées et potentiellement dangereuses.
        Grossesses: Les grossesses chez lesmères de groupe Bombay peuvent présenter des risques spécifiques pour le fœtus.

  3. 1. le groupe sanguin de l’enfant est O-, parce qu’il n’y a pas d’agglutination observée sur les groupes O+, A-, et B+, ce qui indique que le sang de l’enfant ne contient pas d’anticorps contre les antigènes A et B, ni le facteur Rhésus (Rh+).
    B)Les groupes sanguins qui peuvent donner du sang à cet enfant sont :
    ✓O- : donneur universel.
    ✓ O+: peut donner à 0-.
    ✓ Les groupes A- et B- ne peuvent pas donner car ils contiennent des antigènes A et B respectivement, ce qui provoquerait une agglutination.
    R.2) a) Le sang incompatible est Mwanzi pour Makasi et aussi Mweru pour Makasi. En effet, Makasi a des antigènes A et agglutine les GR de Mwanzi qui a des antigènes B et ceux de Mweru.
    b) Explications :
    ✓ L’agglutination des GR de Mwanzi par le sérum de Makasi s’explique par la présence d’anticorps anti-B dans le sérum de Makasi, qui réagissent avec les antigènes B présents sur les GR de Mwanzi.
    ✓Le non-agglutination des GR de Mwanzi par le sérum Mweru indique que Mweru ne possède pas d’anticorps anti-B, et donc ses GR ne réagissent pas avec ceux de Mwanzi.
    ✓Le non-agglutination des GR de Makasi par le sérum Mweru signifie que Mweru ne possède pas d’anticorps anti-A, donc il est compatible avec Makasi.
    ✓ concernant le sang de Mweru, on peut en déduire qu’il doit être *O*, car il ne montre pas d’agglutination avec les sérums contenant des anticorps anti-A et anti-B, ainsi il ne possède pas d’antigènes A et B.
    R.3) ✓ C) Les deux étapes de la recherche d’anticorps irréguliers :
    1. Dépistage des anticorps irréguliers :
    ✓ Cette étape consiste à tester le sérum du patient ou de la patiente contre des globules rouges (GR) d’un panel standard qui expriment différents antigènes érythrocytaires, autres que ceux du système ABO. Si une agglutination se produit, cela indique la présence d’anticorps irréguliers dans le sérum.
    ✓ Importance :Le dépistage est crucial pour s’assurer que le patient ne reçoit pas de sang contenant des antigènes qui pourraient provoquer une réaction transfusionnelle. Cela est particulièrement important dans le contexte des transfusions sanguines, où la compatibilité sanguine est essentielle pour prévenir des complications graves.
    2. L’identification des anticorps :
    ✓Si le dépistage est positif, l’étape suivante consiste à identifier les anticorps présents. Cela se fait en utilisant des GR connus pour leurs antigènes spécifiques et en observant les réactions d’agglutination pour déterminer quel(s) anticorps est/sont présent(s).
    ✓ Importance :L’identification permet de connaître exactement quels antigènes sont ciblés, ce qui aide à sélectionner les dons de sang appropriés pour les transfusions. Dans le suivi immunohématologique des femmes enceintes, cela permet de surveiller les risques d’immunisation et de planifier la prise en charge adéquate pour prévenir des complications, notamment en cas de maladie hémolytique du fœtus et du nouveau-né.
    d) L’intérêt de l’utilisation de la solution de basse force ionique (LISS) :
    L’utilisation de LISS dans la recherche des RAI permet d’augmenter l’efficacité du test d’agglutination en réduisant l’environnement ionique. Cela facilite le rapprochement des globules rouges et des anticorps, augmentant ainsi la probabilité d’observer une agglutination. En utilisant LISS, on améliore la sensibilité des tests, rendant plus probable la détection d’anticorps à faibles concentrations, ce qui est particulièrement important pour le dépistage préventif des complications transfusionnelles.
    R.4) a) L’Antigène H :
    –✓L’Antigène H est un précurseur des antigènes A et B du système ABO. Il est présent sur la surface des globules rouges et constitue la base sur laquelle les antigènes A et B peuvent être synthétisés. En immunohématologie transfusionnelle, sa présence ou a Rh+ ou Rh-. Dans le contexte les observations, le groupe sanguin (GS) de l’enfant est O-. En effet, il n’y a pas d’agglutination observée avec les groupes O+, A-, et B+, ce qui indique que le sang de l’enfant ne contient pas d’anticorps contre les antigènes A et B, ni le facteur Rhésus (Rh+).
    (b) Les groupes sanguins qui peuvent donner du sang à cet enfant sont :
    – O negative donneur universel).
    – O positive (peut donner à O-).
    – Les groupes A- et B- ne peuvent pas donner car ils contiennent des antigènes A et B respectivement, ce qui provoquerait une agglutination.
    Q2.
    (a) Le sang incompatible est *Mwanzi* pour Makasi et aussi *Mweru*pour Makasi. En effet, Makasi a des antigènes A et agglutine les GR de Mwanzi (qui a des antigènes B) et ceux de Mweru.
    (b) Explications :
    – L’agglutination des GR de Mwanzi par le sérum de Makasi s’explique par la présence d’anticorps anti-B dans le sérum de Makasi, qui réagissent avec les antigènes B présents sur les GR de Mwanzi.
    – Le non-agglutination des GR de Mwanzi par le sérum Mweru indique que Mweru ne possède pas d’anticorps anti-B, et donc ses GR ne réagissent pas avec ceux de Mwanzi.
    – Le non-agglutination des GR de Makasi par le sérum Mweru signifie que Mweru ne possède pas d’anticorps anti-A, donc il est compatible avec Makasi.
    – En ce qui concerne le sang de Mweru, on peut en déduire qu’il doit être **O**, car il ne montre pas d’agglutination avec les sérums contenant des anticorps anti-A et anti-B, ainsi il ne possède pas d’antigènes A ou B.

  4. R.1) a) le groupe sanguin (GS) de l’enfant est 0-, parce qu’il n’y a pas s’agglutinent observée sur les groupe 0+,A-,et B+, ce qui indique que le sang de l’enfant ne contient pas d’anticorps contre les antigènes A et B, ni le facteur Rhésus (RH+).
    B) les groupes sanguins qui peuvent donner du sang à cet enfant sont:
    * O-:donneur universel.
    *0+:peut donner à 0-
    *Les groupes A- et B- ne peuvent pas donner car ils contiennent des antigènes A et B respectivement ce qui provoquerait une agglutination.
    R.2) a) le sang incompatible est mwanzi pour makasi et aussi mweru pour makasi à des antigènes A et agglutinés les GR de mwanzi qui a des antigènes B et ceux de mweru.
    B. Explications: – l’agglutination des GR de mwanzi par le sérum de makasi s’explique par la présence d’anticorps anti-B dans le sérum de makasi qui réagissent avec les antigènes B présents sur les GR de mwanzi.
    – le non-agglutination des GR de mwanzi par le sérum mweru indique que mweru ne possède pas d’anticorps anti-B et donc ses GR ne réagissent pas avec ceux de mwanzi.
    R.3) C) les deux étapes de la recherche d’anticorps irrégulier:
    1. Dépistage des anticorps irrégulier:
    * Cette étape consiste à tester le sérum du patient ou de la patiente contre des globules rouges(GR) d’un panel standard qui expriment différents antigènes érythrocytaire, autres que ceux du système ABO.
    Si une agglutination se produit, cela indique la présence d’anticorps irréguliers dans le sérum.
    2. L’identification des anticorps:
    * Si le dépistage est positif, l’étape suivante consiste à identifier les anticorps présents.
    Cela se fait en utilisant des GR connus pour leurs antigènes spécifique et en observant les réactions d’agglutination pour déterminer quel(s) anticorps est/ sont présents.
    R.4) a) L’antigène H:
    * L’antigène H est un précurseur des antigènes A et B du système ABO. Il est présent sur la surface des globules rouges et constitue la base sur laquelle les antigènes A et B peuvent être synthétisé.
    En immuno-hematologie transfusionnelle sa présence où absence est utilisée pour déterminer le groupe sanguin d’un individu.
    C) le groupe sanguin Bombay:
    – le groupe sanguin Bombay est un rare système de groupe sanguin, identifiée comme Oh, où les individus, n’expriment pas l’antigènes H sur leurs globules rouges, ce qui empêche la formation des groupes A et B.
    Ces individus peuvent avoir des anticorps anti-A et anti-B, rendant difficile la transfusion, car ils peuvent seulement recevoir du sang de donneurs du groupe Bombay.
    Ce la met en lumière l’importance de la typisation sanguines rigoureuse et la connaissance des groupes sanguins rares dans les pratiques de transfusion.

  5. TP L3 biologie médicale
    R1/ a) d’après mes observations le groupee sanguin de l’enfant est O- .
    b) les groupes sanguin qui peuvent donner le sang à cet enfant est O- et d’une manière universelle on transfusé le culot de O parcequee il ne possède pas les 3 antigènes de 0+, A- et B+.

    R2/ a) les sang incompatible est de : makasi par le sérum d mweru et de mwanzi par le sérum de mweru.
    B) comment expliquez vous
    ✓l’agglutination des GR de mwanzi par le sérum de makasi ?
    En est que le GR de mwanzi est compatible par le sérum de makasi.
    ✓le non agglutination des GR de mwanzi par le sérum de mweru ? En est que: le GR de mwanzi est incompatible par le sérum de mweru.
    ✓ le non agglutination des GR de makasi par le sérum de mweru ?
    En est que les GR de makasi est incompatible par le serum de mweru.
    ✓qu’en déduirez- vous en cequi concerne le sang de mweru .
    Le sang de mweru est incompatible au serum de makasi et au serum de mwanzi parceque il y a présence de non agglutination.

    R3/ les deux étapes de la recherche d’anticorps irrégulier , leurs importance dans la transfusion sanguine et dans le suivi immunohematologique des femmes enceintes sont :
    A) dépistage des anticorps irrégulier consiste à identifier la présence d’anticorps irrégulier dans le serum du patient.
    Son importance dans la transfusion sanguine est là détection précoce d’anticorps irrégulier permet d’éviter des réactions transfusionnelle potentiellement grave.
    Son suivi des femmes enceintes est crucial pour prévenir des complications comme l’allo- immunisation.
    B) identification en cas de dépistage positif cet étapes consiste a identifier la spécificité de ces anticorps.
    Son importance : permet de choisir des unités de sang qui ne contiennent pas les antigene correspondant, garantissant ainsi la sécurité du patient lors des transfusion.
    Son suivi chez les femmes enceintes est de connaître le type d’anticorps permet de surveiller le fœtus ver de planifier des interventions approprié comme des transfusion cet d’avaluer le risque d’allo- immunisation pour les grossesses future.
    D) l’intérêt de l’utilisation de solution de basse force ionique (liss) dans la recherche des anticorps irrégulier est bénéfique pour améliorer la sensibilité et la spécificité des tests, réduire les faux négatif, accélérer les résultats et faciliter l’interprétation des tests.

    R4) en parlant de l’antigène H et son rôle en immunohematologie transfusionnel :
    L’antigène H joue un rôle fondamental en immunohematologie transfusionnel, non seulement en tant que précurseur des antigène ABO , mais aussi en influençant la compatibilité sanguine et la gestion des transfusion. Sa compréhension est essentielle pour garantir la sécurité des transfusion et minimiser les risques de réaction indésirables.

    b) en parlant de systèmes l’antigène D est une protéine présente à la surface des globules rouges , qui fait partie du système rhésus (Rh) son rôle crucial dans la compatibilité sanguine entre la mère et l’enfant . pour prévenir la MHFN , les femmes Rh- négatif reçoivent généralement une injection de gamme globuline ant-D pendant la grossesse et après l’accouchement, ce qui aide à prévenir la sensibilité.

    C) en parlant de groupe sanguin Bombay, également connu sous le nom de groupe sanguin oh est une rare variante du système ABO les personnes ayant ce groupe sanguin ne possèdent pas l’antigène H . Les individus du groupe sanguin Bombay peuvent donner du sang a tous les autres groupes sanguins , mais ils ne peuvent recevoir du sang que de donneur ayant également le groupe sanguin Bombay. En raison de sa rareté , il peut poser des défis en matière de transfusion sanguin et de sa compatibilité.

  6. Revue de l’actualité bio-médicale

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    IMMUNO-HEMATOLOGIE ET TRANSFUSION: TRAVAIL PRATIQUE

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    IMMUNO-HEMATOLOGIE ET TRANSFUSION: TRAVAIL PRATIQUE

     By Modeste NFITE  Oct 6, 2024  #Groupe Sanguin #Immunohématologie #Réaction Anticorps -Antigène

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    L’immunohématologie est une partie de la médecine commune à l’hématologie et à l’immunologie ; il correspond donc à l’étude :

    Des antigènes portés par les éléments figurés du sang

    De l’immunisation qu’ils peuvent induire

    Des conflits qui en résultent

    Elle est donc la base fondamentale qui détermine les règles immunologiques de la transfusion et s’appuie sur une connaissance des polymorphismes immunogènes portés par les cellules sanguines, qui constituent un ensemble de groupes sanguins (ABO, RH, Kell et autres).

    Entant que science, elle est consacrée à l’étude des propriétés antigéniques du sang, des réactions immunologiques correspondantes, des pathologies qui y sont associées et nécessite l’utilisation de la biochimie, de la génétique, du génie cellulaire et de l’histologie pour mieux comprendre les réactions antigènes-anticorps afin d’être plus précis dans les diagnostics.

    Lire le document en attache ci-dessous et répondre et répondre à ces différentes questions. Des réponses détaillées doivent être imprimées et des réponses brèves en commentaires de ce post

    TP. L3 BM 2024Download

    Nb. Vous avez deux semaines pour finaliser ce travail à dater de ce 06 Octobre 2024.

    =BON TRAVAIL=

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     IMMUNO-HEMATOLOGIE & TRANSFUSION: TROISIEME SERIE D’EXERCICE DE CONTRÖLE

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    One thought on “IMMUNO-HEMATOLOGIE ET TRANSFUSION: TRAVAIL PRATIQUE”

    KAVIRA KAVIRA Esperance says:

    October 16, 2024 at 5:28 pm

    Q1. Un enfant se blesse gravement et perd beaucoup de sang avant d’être transporté d’urgence à l’hôpital. Arrivé à l’hôpital, le médecin décide de lui faire une transfusion sanguine. Pour cela, le BM/TL réalise son GS selon la procédure recommandée ; il désigne par X le sang (GS) de l’enfant :
     En mélangeant le sang O+ avec X, il n’observe pas d’agglutination
     En mélangeant le sang A- avec X, il n’observe pas d’agglutination
     En mélangeant le sang B+ avec X, il n’observe pas d’agglutination
    (a) . D’après ces observations, indiquez le GS de l’enfant,(b). Trouvez les GS qui peuvent donner le sang à cet enfant et dites pourquoi
    Q2. On mélange le GR et sérum de trois individus. Le tableau suivant donne les résultats :
    GR/serum
    Makasi
    Mwanzi
    Mweru

    Makasi

    ++

    Mwanzi
    ++

    Mweru
    ++
    ++
    -+

    Nb. Les signes + indiquent le cas d’agglutination et les signes – absence d’agglutinations. (a) Indiquez le sang incompatible sachant que les GR de Makasi portent à leur surface des Ag A et ceux de Mwanzi des Ag B ;(b) Comment expliquez-vous :
     L’agglutination des GR de Mwanzi par le sérum de Makasi ?
     Le non agglutination des GR de Mwanzi par le sérum Mweru ?
     Le non agglutination des GR de Makasi par le sérum Mweru ?
     Qu’en déduisez-vous en ce qui concerne le sang Mweru ?
    Q3. La recherche d’anticorps irréguliers (RAI) consiste à rechercher les anticorps dirigés contre les antigènes érythrocytaires, hors système ABO. Cette recherche comporte deux étapes : le dépistage et l’identification en cas de dépistage positif. (c) Décrire les deux étape et leur importance dans la transfusion sanguine et dans le suivi immunohématologiques des femmes enceintes.
    (d) L’intérêt de l’utilisation de la solution de basse force ionique (LISS) dans la recherche des RAI
    Q4. Parlez brièvement de :
    (a) L’Antigène H et son rôle en immunohématologie transfusion
    (b) L’Antigène D et son rôle dans la maladie hémolytique du fœtus et du nouveau-né (MHFN)
    (c) Le Groupe sanguin BOMBAY
    Q1.
    (a) D’après les observations, le groupe sanguin (GS) de l’enfant est O-. En effet, il n’y a pas d’agglutination observée avec les groupes O+, A-, et B+, ce qui indique que le sang de l’enfant ne contient pas d’anticorps contre les antigènes A et B, ni le facteur Rhésus (Rh+).
    (b) Les groupes sanguins qui peuvent donner du sang à cet enfant sont :
    – O-(donneur universel).
    – O+(peut donner à O-).
    – Les groupes A- et B- ne peuvent pas donner car ils contiennent des antigènes A et B respectivement, ce qui provoquerait une agglutination.
    Q2.
    (a) Le sang incompatible est *Mwanzi* pour Makasi et aussi *Mweru*pour Makasi. En effet, Makasi a des antigènes A et agglutine les GR de Mwanzi (qui a des antigènes B) et ceux de Mweru.
    (b) Explications :
    – L’agglutination des GR de Mwanzi par le sérum de Makasi s’explique par la présence d’anticorps anti-B dans le sérum de Makasi, qui réagissent avec les antigènes B présents sur les GR de Mwanzi.
    – Le non-agglutination des GR de Mwanzi par le sérum Mweru indique que Mweru ne possède pas d’anticorps anti-B, et donc ses GR ne réagissent pas avec ceux de Mwanzi.
    – Le non-agglutination des GR de Makasi par le sérum Mweru signifie que Mweru ne possède pas d’anticorps anti-A, donc il est compatible avec Makasi.
    – En ce qui concerne le sang de Mweru, on peut en déduire qu’il doit être **O**, car il ne montre pas d’agglutination avec les sérums contenant des anticorps anti-A et anti-B, ainsi il ne possède pas d’antigènes A ou B.
    Q3.
    (c) Les deux étapes de la recherche d’anticorps irréguliers :
    1. Dépistage des anticorps irréguliers :
    – Cette étape consiste à tester le sérum du patient (ou de la patiente) contre des globules rouges (GR) d’un panel standard qui expriment différents antigènes érythrocytaires, autres que ceux du système ABO. Si une agglutination se produit, cela indique la présence d’anticorps irréguliers dans le sérum.
    – Importance :Le dépistage est crucial pour s’assurer que le patient ne reçoit pas de sang contenant des antigènes qui pourraient provoquer une réaction transfusionnelle. Cela est particulièrement important dans le contexte des transfusions sanguines, où la compatibilité sanguine est essentielle pour prévenir des complications graves.
    2. dentification des anticorps :
    – Si le dépistage est positif, l’étape suivante consiste à identifier les anticorps présents. Cela se fait en utilisant des GR connus pour leurs antigènes spécifiques et en observant les réactions d’agglutination pour déterminer quel(s) anticorps est/sont présent(s).
    – Importance :L’identification permet de connaître exactement quels antigènes sont ciblés, ce qui aide à sélectionner les dons de sang appropriés pour les transfusions. Dans le suivi immunohématologique des femmes enceintes, cela permet de surveiller les risques d’immunisation et de planifier la prise en charge adéquate pour prévenir des complications, notamment en cas de maladie hémolytique du fœtus et du nouveau-né.
    (d) L’intérêt de l’utilisation de la solution de basse force ionique (LISS) :
    L’utilisation de LISS dans la recherche des RAI permet d’augmenter l’efficacité du test d’agglutination en réduisant l’environnement ionique. Cela facilite le rapprochement des globules rouges et des anticorps, augmentant ainsi la probabilité d’observer une agglutination. En utilisant LISS, on améliore la sensibilité des tests, rendant plus probable la détection d’anticorps à faibles concentrations, ce qui est particulièrement important pour le dépistage préventif des complications transfusionnelles.
    Q4.
    (a) L’Antigène H :
    – L’Antigène H est un précurseur des antigènes A et B du système ABO. Il est présent sur la surface des globules rouges et constitue la base sur laquelle les antigènes A et B peuvent être synthétisés. En immunohématologie transfusionnelle, sa présence ou absence est utilisée pour déterminer le groupe sanguin d’un individu.
    (b) L’Antigène D :
    – L’Antigène D est l’antigène principal du système Rhésus et est déterminant pour le statut Rh+ ou Rh-. Dans le contexte de la maladie hémolytique du fœtus et du nouveau-né (MHFN), si une mère Rh- porte un fœtus Rh+, il peut y avoir une sensibilisation au cours de la grossesse ou lors de l’accouchement, entraînant la production d’anticorps anti-D. Ces anticorps peuvent traverser le placenta et détruire les globules rouges du fœtus, causant des problèmes tels que l’anémie et l’hyperbilirubinémie chez le nouveau-né.
    (c) Le Groupe sanguin BOMBAY :
    – Le groupe sanguin BOMBAY est un rare système de groupe sanguin, identifiée comme Oh, où les individus n’expriment pas l’antigène H sur leurs globules rouges, ce qui empêche la formation des groupes A et B. Ces individus peuvent avoir des anticorps anti-A et anti-B, rendant difficile la transfusion, car ils peuvent seulement recevoir du sang de donneurs du groupe BOMBAY. Cela met en lumière l’importance de la typisation sanguine rigoureuse et de la connaissance des groupes sanguins rares dans les pratiques de transfusion.

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