Sat. Apr 19th, 2025
LES ORGANES DU SYSTÈME IMMUNITAIRE
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Notre corps se défend à tout moment face à des agresseurs à répétition qui peuvent être de l’extérieur (facteurs exogènes) constitués de tous les microorganismes de la nature ou de l’intérieur de soi (facteur endogènes) comme des cellules ou molécules altérées qui ne peuvent plus servir dans la défense de celui-ci. Ces cellules qui défendent constamment notre corps sont produites et éduqués par certains organes appelés Organes lymphoïdes ou Organes du système immunitaire. Ces organes sont catégorisés en deux types dont organes lymphoïdes primaire te organes lymphoïdes secondaires. Les cellules que produisent ces organes font parties de l’immunité naturelle “immunité innée” et de l’immunité adaptatives “acquise” d’une part et de l’immunité cellulaire et de l’immunité humorale de l’autre part.

Au cours d’une réponse immunitaire, les composantes cellulaires et humorales des immunités naturelle et adaptative interagissent au niveau du site concerné afin de coordonner et de renforcer mutuellement leurs actions. Ce sont les macrophages qui établissent la connexion entre l’immunité innée et l’immunité acquise.

Lire le document joint et répondre à une question qui est à la fin.

N’oubliez pas de laisser un commentaire car il permettra à d’autres personnes d’interagir pour l’avancement de la science.

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9 thoughts on “LES ORGANES DU SYSTÈME IMMUNITAIRE”
  1. Comment fonctionnent les défenses naturelles ?
    Notre système immunitaire est un système complexe de cellules, protéines et médiateurs chimiques répartis en 3 différentes lignes de défense :

    Les 3 lignes de défense de l’immunité
    Les barrières physiques : la peau, les muqueuses, les microbiotes et les sécrétions

    Ce sont les premières barrières qui nous protègent des microbes en les empêchant de pénétrer dans notre organisme.
    La peau et les muqueuses en bonne santé sont de véritables barrières physiques tandis que les sécrétions, comme par exemple la salive ou les mucus, aident à neutraliser les microbes à la surface de notre corps. Les différents microbiotes (cutané, intestinal, buccal…) de notre corps, forment également des boucliers nous protégeant de l’invasion des pathogènes. Un microbiote est un ensemble de micro-organismes vivant dans un environnement.
    Les « envahisseurs », comme les virus ou les bactéries pathogènes, vont tout de même parfois réussir à franchir ces barrières physiques. C’est notamment le cas lorsqu’ils s’attaquent aux zones plus fragiles (bouches, nez, voies respiratoires…) ou lorsque des lésions de la peau ou des muqueuses les laissent entrer. Une fois à l’intérieur de notre corps, ils vont être confrontés immédiatement à notre réponse immunitaire innée.

    L’immunité innée ou naturelle

    Présente depuis la naissance, l’immunité innée est une réponse cellulaire qui réagit en présence d’un « envahisseur » de manière non-spécifique, c’est-à-dire sans tenir compte de la nature du micro-organisme contre lequel elle se bat. Elle implique différents types de globules blancs : les cellules sentinelles qui détectent et signalent la présence d’un pathogène, des phagocytes qui les détruisent et les lymphocytes dits « Natural Killer » (NK) qui tuent les cellules cancéreuses et les cellules infectées.

    L’immunité acquise, adaptative ou spécifique

    C’est la partie du système immunitaire qui implique la mémoire immunitaire et les anticorps. En effet, lors d’une primo-infection et la mise en place de la réponse immunitaire innée, l’organisme va créer une réponse adaptée à l’« envahisseur » avec notamment des globules blancs qui s’appellent les lymphocytes B et les lymphocytes T. Les lymphocytes B fabriquent des anticorps qui neutralisent le microbe alors que des lymphocytes T détruisent les cellules infectées. Ces lymphocytes T et B gardent l’antigène en mémoire pour réagir plus rapidement et plus efficacement s’ils rencontrent à nouveau le même microbe. C’est ce qu’on appelle l’immunité acquise. Elle se construit tout au long de notre vie.

    Je vais faire d’autres recherches c’est très intéressant Mr l’assistante c’est JOSEPH BAHATI NGURINZIRA

    1. Lignes de défense
      Le corps dispose d’une série de défenses. Ces défenses comprennent :

      -Barrières physiques

      -Globules blancs

      -Molécules, telles que les anticorps et les protéines du complément

      -Organes lymphoïdes

      #Barrières physiques
      La première ligne de défense contre les envahisseurs consiste en des barrières mécaniques ou physiques :

      -La peau

      -La cornée des yeux

      -Les membranes qui tapissent les voies respiratoires, digestives, urinaires et celles de l’appareil reproducteur

      Tant que ces barrières restent intactes, il est impossible à de nombreux envahisseurs de pénétrer dans l’organisme. Si l’une de ces barrières est rompue, par exemple si des brûlures étendues (ou même des coupures légères) lèsent la peau, le risque d’infection augmente.

      De plus, les barrières sont protégées par des sécrétions qui contiennent des protéines, appelées enzymes, capables de détruire les bactéries. La sueur, les larmes dans les yeux, le mucus des voies respiratoires et digestives ou les sécrétions du vagin en sont des exemples.

      #Globules blancs
      La ligne de défense suivante implique les globules blancs (leucocytes) qui circulent dans le sang et les tissus, à la recherche de micro-organismes et autres envahisseurs pour les attaquer.

      Ce mécanisme se déroule en 2 phases :

      -Immunité innée

      -Immunité acquise

      *Immunité innée (naturelle) : « Innée » signifie qu’une personne naît avec elle. Par conséquent, l’immunité innée ne nécessite pas de rencontre préalable avec un micro-organisme ou un autre envahisseur pour fonctionner efficacement. Elle répond immédiatement aux envahisseurs, sans avoir besoin d’apprendre à les reconnaître. Plusieurs types de globules blancs sont impliqués :

      -Les phagocytes ingèrent les envahisseurs. Les phagocytes comprennent les #macrophages, #les neutrophiles, #les monocytes et #les cellules dendritiques.

      -Les lymphocytes Natural Killer sont prêts à reconnaître et tuer les cellules cancéreuses ainsi que celles qui sont infectées par certains virus.

      Certains globules blancs (tels que les basophiles et les éosinophiles) libèrent des substances impliquées dans l’inflammation, telles que les cytokines, et les réactions allergiques, telles que l’histamine. Certaines de ces cellules peuvent détruire directement les envahisseurs.

      -Immunité acquise (adaptative ou spécifique) : Dans l’immunité acquise, les globules blancs appelés lymphocytes (lymphocytes B et lymphocytes T) rencontrent un envahisseur, apprennent comment l’attaquer et le mémorisent afin de pouvoir l’attaquer plus efficacement la prochaine fois qu’ils le rencontreront. L’immunité acquise met du temps à se développer suite à la première rencontre avec un nouvel envahisseur parce que les lymphocytes doivent s’adapter à lui. Par la suite, toutefois, la réponse est rapide. Les lymphocytes B et les lymphocytes T collaborent pour détruire les envahisseurs. Pour pouvoir reconnaître les envahisseurs, les lymphocytes T ont besoin de l’assistante de cellules particulières appelées cellules présentatrices d’antigènes (par exemple, les cellules dendritiques, voir la figure Comment les lymphocytes T reconnaissent-ils les antigènes ?). Ces cellules ingèrent l’envahisseur et le scindent en fragments.

      Molécules
      L’immunité innée et l’immunité acquise interagissent, s’influencent mutuellement, directement ou par l’intermédiaire de molécules qui attirent ou activent d’autres cellules du système immunitaire, au titre de l’étape de mobilisation du processus de défense. Ces molécules comprennent :

      -Les cytokines (qui sont les messagers du système immunitaire)

      -Anticorps

      -Les protéines du complément (qui forment le système du complément)

      Ces substances ne sont pas contenues dans les cellules, mais dissoutes dans un liquide corporel, tel que le plasma (la partie liquide du sang).

      Certaines de ces molécules, notamment certaines cytokines, favorisent l’inflammation.

      Une inflammation se produit parce que ces molécules attirent des cellules du système immunitaire vers le tissu affecté. Pour faciliter la venue de ces cellules vers le tissu, l’organisme envoie plus de sang vers lui. Afin de transporter plus de sang vers le tissu, les vaisseaux sanguins s’élargissent et deviennent plus poreux afin de permettre à une plus grande quantité de liquide et de cellules de les quitter pour pénétrer dans le tissu. L’inflammation tend ainsi à induire une rougeur, de la chaleur et un gonflement. Chez les personnes ayant la peau foncée, la rougeur peut être discrète. Elle a pour objectif de contenir l’infection pour qu’elle ne s’étende pas. Ensuite, d’autres substances produites par le système immunitaire contribuent à l’arrêt de l’inflammation et à la guérison des tissus lésés. Bien qu’une inflammation puisse être gênante, elle indique que le système immunitaire fait son travail. Toutefois, une inflammation excessive ou de longue durée (chronique) peut être nuisible.

      #Organes lymphoïdes
      Outre les cellules dispersées dans tout l’organisme, le système immunitaire comprend plusieurs organes. Ils sont classés en organes lymphoïdes primaires ou secondaires.

      Les organes lymphoïdes primaires sont les sites de production et/ou de multiplication des globules blancs :

      Il s’agit de la moelle osseuse qui produit tous les différents types de globules blancs, notamment les neutrophiles, les éosinophiles, les basophiles, les monocytes, les lymphocytes B ainsi que les cellules qui se développent en lymphocytes T (précurseurs des lymphocytes T).

      Dans le thymus, les lymphocytes T se multiplient et apprennent à reconnaître les antigènes étrangers ainsi qu’à ignorer les propres antigènes de l’organisme. Les lymphocytes T sont essentiels à l’immunité acquise.

      Lorsqu’ils sont nécessaires pour défendre l’organisme, les globules blancs sont mobilisés, principalement à partir de la moelle osseuse. Ils passent ensuite dans la circulation sanguine pour atteindre les zones dans lesquelles ils sont nécessaires.

      Les organes lymphoïdes secondaires comprennent :

      #Rate

      #Ganglions lymphatiques

      #Amygdales

      #Appendice

      #Plaques de Peyer dans l’intestin grêle

      Ces organes piègent les micro-organismes et les autres substances étrangères et permettent aux cellules matures du système immunitaire de se rassembler, d’interagir entre elles ainsi qu’avec les substances étrangères et de générer une réponse immunitaire spécifique.

      Les ganglions lymphatiques sont répartis dans l’organisme sur des points stratégiques reliés par un important réseau de vaisseaux lymphatiques, le système lymphatique. Le système lymphatique transporte les micro-organismes, les autres substances étrangères, les cellules cancéreuses ainsi que les cellules mortes ou lésées, des tissus vers les ganglions lymphatiques, où ces substances et cellules sont filtrées et détruites. Ensuite, une fois filtrée, la lymphe retourne dans la circulation sanguine.

      Les ganglions lymphatiques constituent l’un des premiers lieux à partir duquel les cellules cancéreuses peuvent se disséminer. C’est la raison pour laquelle les médecins évaluent souvent l’état des ganglions lymphatiques pour établir si un cancer s’est disséminé. La présence de cellules cancéreuses dans un ganglion lymphatique peut induire une augmentation de son volume. Les ganglions lymphatiques peuvent également gonfler suite à une infection, car les réponses immunitaires acquises aux infections sont générées dans les ganglions lymphatiques. Il arrive qu’un ganglion lymphatique gonfle car les bactéries transportées vers lui ne sont pas tuées et l’infectent lui-même (lymphadénite).

      Merci beaucoup Mr l’assistant🧬🔬

    2. Rôles des organes lymphoïdes dans l’immunité
      ……………….. …………
      Le Thymus: lieu de maturation et d’éducation des lymphocytes T( processus de sélection et dotation des récepteurs)
      Moelle osseuse : siège de production des cellules souches hématopoïétiques et lieu de croissance des lymphocytes B
      Les ganglions lymphatiques : ils ont le rôle d’amener un antigène surtout le pathogène jusqu’aux ganglions afin d’activer la réponse immunitaire spécifique des lymphocyte T et B ,ils produisent aussi d’anticorps et des cellules effectrices ( douées de phagocytose) et des cellules mémoires
      Les amygdales : ils ont le rôle de détecter les envahisseurs ( bactéries et virus…) et déclenchent une réponse immunitaire pour les combattre,produisent d’anticorps et des protéines spéciales qui aident à neutraliser les envahisseurs ( bactéries et virus….)

  2. le rôle et le mécanisme d’action des différents organes du système immunitaire dans la défense de notre corps:
    1. Organes lymphoïdes primaires:
    • Moelle osseuse : C’est le site de production de toutes les cellules sanguines, y compris les cellules souches hématopoïétiques qui donnent naissance à tous les types de cellules immunitaires. Les lymphocytes B matures se développent également dans la moelle osseuse.
    • Thymus : Le thymus est le site de maturation des lymphocytes T. Il sélectionne les lymphocytes T capables de reconnaître les antigènes et élimine ceux qui pourraient attaquer les tissus sains.
    2. Organes lymphoïdes secondaires:
    • Ganglions lymphatiques: Ces organes filtrent la lymphe et constituent un lieu de rencontre entre les antigènes et les lymphocytes. Les antigènes présentés par les cellules dendritiques activent les lymphocytes T et B, qui se multiplient et se différencient pour donner naissance à des cellules effectrices.
    • Rate : La rate filtre le sang et contient des lymphocytes, des macrophages et des cellules dendritiques. Elle est impliquée dans la réponse immunitaire contre les infections sanguines, notamment les bactéries encapsulées.
    • Tissu lymphoïde associé aux muqueuses (MALT): Ce tissu est présent dans les muqueuses des voies respiratoires, digestives et génitales, formant la première ligne de défense contre les agents pathogènes. Il contient des lymphocytes et des cellules dendritiques qui surveillent le milieu extérieur et initient la réponse immunitaire.
    Mécanismes d’action des organes du système immunitaire:
    • Reconnaissance des antigènes: Les organes lymphoïdes secondaires agissent comme des centres d’activation immunitaire. Les cellules présentatrices d’antigènes (CPA), notamment les cellules dendritiques, les macrophages et les lymphocytes B, captent les antigènes, les traitent et les présentent aux lymphocytes T dans les ganglions lymphatiques.
    • Activation des lymphocytes: Les lymphocytes T reconnaissent les antigènes présentés par les CPA et se différencient en lymphocytes T auxiliaires (CD4+) et en lymphocytes T cytotoxiques (CD8+). Les lymphocytes T auxiliaires activent les macrophages et les lymphocytes B, tandis que les lymphocytes T cytotoxiques tuent les cellules infectées.
    • Production d’anticorps: Les lymphocytes B activés se différencient en plasmocytes, qui produisent des anticorps spécifiques à l’antigène. Les anticorps neutralisent les agents pathogènes, activent le complément et facilitent la phagocytose.
    les organes du système immunitaire travaillent de manière coordonnée pour protéger l’organisme contre les agents pathogènes. Ils reconnaissent les antigènes, activent les cellules immunitaires, produisent des anticorps et déclenchent des réactions inflammatoires pour neutraliser les menaces et maintenir l’homéostasie immunitaire.

    Il est important de noter que le système immunitaire est un système complexe et dynamique, et son fonctionnement optimal est essentiel pour une bonne santé. Des facteurs génétiques, environnementaux et comportementaux peuvent influencer son activité et sa capacité à lutter contre les infections et les maladies.

  3. le foie a la propriété surprenante de pouvoir recruter et de pouvoir activer spécifiquement les lymphocytes T naïfs.
    Le tissu lymphoïde est formé par l’ensemble des organes où résident les lymphocytes et d’autres cellules du système immunitaire.
    On différencie deux types d’organes lymphoïdes : primaires et secondaires.
    Les organes lymphoïdes primaires (ou organes lymphoïdes centraux) sont les organes de maturation des lymphocytes :
    le thymus qui mature les lymphocytes T ;
    la moelle osseuse chez les mammifères ou bourse de Fabricius chez les oiseaux où se développent les lymphocytes B.
    La fonction des organes lymphoïdes secondaires est d’activer la réponse immunitaire par ce moyen : des antigènes se situant dans le tissu afférent à l’organe lymphoïde périphérique vont migrer dans ce tissu vers cet organe lymphoïde secondaire, soit par le biais du flux de liquide interstitiel, soit à l’intérieur d’une cellule présentatrice d’antigène, ainsi dans le ganglion, la rate ou le MALT en question, les lymphocytes B et T spécifiques de cet antigène pourront être activés et jouer leur rôle soit en diffusant des anticorps dans le liquide extracellulaire, soit en retournant sur le lieu originel de l’antigène et en effectuant une réponse à médiation cellulaire contre les agents contenant l’antigène.

  4. Le système immunitaire est responsable de mécanismes de défenses qui permettent de lutter contre les agressions.

    En cas d’agression de l’organisme, le tissu touché devient inflammatoire (inflammation locale CF). Si l’inflammation persiste, et/ ou si elle n’est pas suffisante pour contrôler localement l’agression, le système immunitaire va être activé. La réponse immunitaire concerne tout le corps, et elle est d’intensité et de durée plus ou moins importante.

    Les organes du système immunitaire :
    Comme le système sanguin, le système immunitaire est présent dans tout le corps, dans un état de vigilance non active.

    Les organes du système immunitaire s’appellent des organes lymphoïdes. Il s’agit de la moelle osseuse, des ganglions, de la rate, des amygdales et du thymus.

    les organes du système immunitaire

    Ces organes lymphoïdes ont pour rôle de produire les cellules de l’immunité, mais également d’éduquer certaines cellules de l’immunité pour qu’elles soient capables de reconnaître les substances ou molécules qui font partie de notre organisme (appelé le SOI) et les molécules ou organismes étrangers (le NON SOI).

    L’éducation des cellules commence dès le développement in utéro, et son importance décroit à la naissance, laissant des cellules qui ont été plus ou moins bien éduquées. Les réponses du système immunitaire face à une agression peuvent donc être variables d’un sujet à l’autre.

    Les acteurs du système immunitaire :
    Les cellules du système immunitaire :
    Les cellules du système immunitaire peuvent être :

    Soit des cellules qui ont la capacité de reconnaître de façon non spécifique les intrus. Certains globules blancs, comme les polynucléaires et macrophages, ont la capacité d’éliminer instantanément l’intrus en le digérant (ces cellules « mangent » l’intrus, on appelle cela la phagocytose). Cela empêche diffusion de l’agression. Ce mécanisme de défense immunitaire est ancien, apparu très tôt au cours de l’évolution de la vie. Il s’agit de l’immunité innée. En cas de diffusion et de persistance de l’agression, certains globules blancs, les macrophages, ont également la capacité de présenter à leur surface, les produits de la digestion de l’antigène intrus. L’intrus va pouvoir être présenté, à des globules blancs spécialisées, appelés les lymphocytes.

    Soit des lymphocytes spécialisées, qui ont été éduquées au cours des premiers mois de la vie pour reconnaître spécifiquement le « SOI » et le « NON-SOI » c’est-à-dire les substances étrangères à notre organisme (= le « NON SOI »), les « intrus », des substances appartenant à notre organisme (= le « SOI »). Il s’agit d’un mécanisme de l’immunité qu’on appelle immunité adaptative. Il existe deux types de lymphocytes, les lymphocytes T et les lymphocytes B

    Soit par un contact cellulaire direct qui conduit à la destruction de la cellule non connue (cellules du « NON SOI ») : c’est la « cytotoxicité » cellulaire, qui est réalisée par les lymphocytes T.

    Soit par la production d’anticorps qui vont également reconnaître de façon spécifique les molécules étrangères du « NON SOI ». La production d’anticorps réalisée par les lymphocytes B.

    Les cytokines (ou interleukines)
    Les cytokines (ou interleukines) sont des molécules produites par les différentes cellules de l’immunité qui vont amplifier la réponse immunitaire en favorisant la multiplication et/ou l’activation des différentes cellules de l’immunité localement et à distance de l’agression. Elles servent en quelque sorte de messagers.
    Les interleukines sont très nombreuses, avec des actions variables selon les cellules qui les produisent et les cellules qu’elles vont reconnaître et activer.
    Parmi les interleukines, certaines favorisent la réponse immunitaire, comme le TNF (Tumor Necrosis Factor), l’IL6 (interleukine 6) ou IL1 (interleukine 1). Leur présence en excès peut conduire à de l’inflammation excessive et pathologique (>> cf maladies auto-inflammatoires et auto immunes)

    Le système immunitaire : comment ça marche ?
    Quand la réponse inflammatoire face à une agression n’est pas suffisante, le système immunitaire est activé. Cette activation est favorisée et amplifiée par la production de messagers, comme les interleukines ou cytokines.

    La réponse immunitaire est de deux types, l’immunité innée, médiée par les globules blancs (polynucléaires et macrophages), et l’immunité adaptative, médiée par les lymphocytes T et B.

    au cours de l’immunité innée, les globules blancs (polynucléaires et macrophages), sont capables de dévorer l’intrus. Une fois digérés, les débris de l’intrus sont utilisés pour activer les lymphocytes qui sont des cellules de la 2ème ligne de défense.
    au cours de l’immunité adaptative, les lymphocytes T et B vont agir pour éliminer l’agresseur par différents mode d’actions : l’activation de cellules « tueuses » ou « cytotoxiques »), la fabrication d’anticorps et de cytokines activant et entretenant les mécanismes de défenses. Dans la plupart des cas, cette étape sera efficace pour se débarrasser de l’agresseur (guérison).
    Les interleukines ont un rôle important

    Pour favoriser la production et multiplication des cellules de l’immunité
    Pour activer des cellules de l’immunité qui étaient dans un état de surveillance inactive
    Pour amplifier la réponse des cellules de l’immunité en favorisant la communication et les contacts entre les cellules activées.
    Les pathologies du système immunitaire :

    le système immunitaire peut être trop faible : on parle d’immunodéficience. Ce déficit du système immunitaire peut être génétique, ou acquis par des maladies (infection HIV) ou par des traitements (immunosuppresseurs) qui vont diminuer les défenses immunitaires.
    le système immunitaire peut être trop fort : il s’agit alors de maladies auto immunes (>> cf maladies auto-immunes)

  5. les organes du système immunitaire

    Ces organes lymphoïdes ont pour rôle de produire les cellules de l’immunité, mais également d’éduquer certaines cellules de l’immunité pour qu’elles soient capables de reconnaître les substances ou molécules qui font partie de notre organisme (appelé le SOI) et les molécules ou organismes étrangers (le NON SOI).

    L’éducation des cellules commence dès le développement in utéro, et son importance décroit à la naissance, laissant des cellules qui ont été plus ou moins bien éduquées. Les réponses du système immunitaire face à une agression peuvent donc être variables d’un sujet à l’autre.

    Les acteurs du système immunitaire :
    Les cellules du système immunitaire :
    Les cellules du système immunitaire peuvent être :

    Soit des cellules qui ont la capacité de reconnaître de façon non spécifique les intrus. Certains globules blancs, comme les polynucléaires et macrophages, ont la capacité d’éliminer instantanément l’intrus en le digérant (ces cellules « mangent » l’intrus, on appelle cela la phagocytose). Cela empêche diffusion de l’agression. Ce mécanisme de défense immunitaire est ancien, apparu très tôt au cours de l’évolution de la vie. Il s’agit de l’immunité innée. En cas de diffusion et de persistance de l’agression, certains globules blancs, les macrophages, ont également la capacité de présenter à leur surface, les produits de la digestion de l’antigène intrus. L’intrus va pouvoir être présenté, à des globules blancs spécialisées, appelés les lymphocytes.

    Soit des lymphocytes spécialisées, qui ont été éduquées au cours des premiers mois de la vie pour reconnaître spécifiquement le « SOI » et le « NON-SOI » c’est-à-dire les substances étrangères à notre organisme (= le « NON SOI »), les « intrus », des substances appartenant à notre organisme (= le « SOI »). Il s’agit d’un mécanisme de l’immunité qu’on appelle immunité adaptative. Il existe deux types de lymphocytes, les lymphocytes T et les lymphocytes B

    Ces lymphocytes agissent de 2 façons :

    Soit par un contact cellulaire direct qui conduit à la destruction de la cellule non connue (cellules du « NON SOI ») : c’est la « cytotoxicité » cellulaire, qui est réalisée par les lymphocytes T.

    Soit par la production d’anticorps qui vont également reconnaître de façon spécifique les molécules étrangères du « NON SOI ». La production d’anticorps réalisée par les lymphocytes B.

    Les cytokines (ou interleukines)
    Les cytokines (ou interleukines) sont des molécules produites par les différentes cellules de l’immunité qui vont amplifier la réponse immunitaire en favorisant la multiplication et/ou l’activation des différentes cellules de l’immunité localement et à distance de l’agression. Elles servent en quelque sorte de messagers.
    Les interleukines sont très nombreuses, avec des actions variables selon les cellules qui les produisent et les cellules qu’elles vont reconnaître et activer.
    Parmi les interleukines, certaines favorisent la réponse immunitaire, comme le TNF (Tumor Necrosis Factor), l’IL6 (interleukine 6) ou IL1 (interleukine 1). Leur présence en excès peut conduire à de l’inflammation excessive et pathologique (>> cf maladies auto-inflammatoires et auto immunes)

    Le système immunitaire : comment ça marche ?
    Quand la réponse inflammatoire face à une agression n’est pas suffisante, le système immunitaire est activé. Cette activation est favorisée et amplifiée par la production de messagers, comme les interleukines ou cytokines.

    La réponse immunitaire est de deux types, l’immunité innée, médiée par les globules blancs (polynucléaires et macrophages), et l’immunité adaptative, médiée par les lymphocytes T et B.

    au cours de l’immunité innée, les globules blancs (polynucléaires et macrophages), sont capables de dévorer l’intrus. Une fois digérés, les débris de l’intrus sont utilisés pour activer les lymphocytes qui sont des cellules de la 2ème ligne de défense.
    au cours de l’immunité adaptative, les lymphocytes T et B vont agir pour éliminer l’agresseur par différents mode d’actions : l’activation de cellules « tueuses » ou « cytotoxiques »), la fabrication d’anticorps et de cytokines activant et entretenant les mécanismes de défenses. Dans la plupart des cas, cette étape sera efficace pour se débarrasser de l’agresseur (guérison).
    Les interleukines ont un rôle important

    Pour favoriser la production et multiplication des cellules de l’immunité
    Pour activer des cellules de l’immunité qui étaient dans un état de surveillance inactive
    Pour amplifier la réponse des cellules de l’immunité en favorisant la communication et les contacts entre les cellules activées.
    Les pathologies du système immunitaire :

    le système immunitaire peut être trop faible : on parle d’immunodéficience. Ce déficit du système immunitaire peut être génétique, ou acquis par des maladies (infection HIV) ou par des

  6. 1-LA MOELLE E:Elle fabrique les cellules sanguines. Il existe 2 types principaux de moelle osseuse, soit la moelle rouge et la moelle jaune. C’est dans la moelle rouge que les cellules souches évoluent en globules rouges, en globules blancs et en plaquettes. La moelle jaune, quant à elle, entrepose le tissu graisseux.
    2- GANGLION :Les ganglions lymphatiques
    Ils entreposent les lymphocytes et filtrent les déchets, bactéries et cellules endommagées, dont les cellules cancéreuses, de la lymphe. Les lymphocytes présents dans les ganglions lymphatiques attaquent les bactéries et les virus qu’ils trouvent dans la lymphe.
    3- LA RATE :La rate est essentielle au fonctionnement du système immunitaire. Elle filtre le sang, éliminant et détruisant les bactéries ainsi que les autres organismes infectieux présents dans la circulation sanguine. Elle produit également des anticorps (immunoglobulines
    4- LES AMYGDALES :Placées à l’entrée des voies respiratoires, les amygdales sont au premier plan pour assurer la défense immunitaire de l’organisme contre virus et bactéries. A la croisée entre la bouche et le nez, elles secrètent des anticorps contre tout agent qui s’aventure dans le corps.
    LE THYMUS :Organe situé dans la partie supérieure gauche de l’abdomen, près de l’estomac, qui fabrique des lymphocytes (type de globule blanc qui combat les germes, les substances étrangères ou les cellules cancéreuses), emmagasine des cellules sanguines, filtre le sang et détruit les vieilles cellules sanguines.
    mais aussi c’est le lieu de:
    – différenciation de leur ligné
    – stade de maturation et
    – leur niveau d’activation
    6- TISSU LYMPHATIQUE : Ces tissus et organes, appelés tissus lymphatiques ou lymphoïdes, surveillent également la présence de germes, de substances étrangères et de cellules anormales dans la lymphe et en évacuent les déchets et les bactéries.

  7. Rôle : Le système immunitaire a pour mission de protéger l’organisle contre les envahisseurs étrangers où dangereux.
    Le système immunitaire comprends plusieurs organes classés en organes lymphoïde primaires où secondaires
    1. Les organes lymphoïde primaires : sont les sites de production et/ou de multiplication des globules blancs.
    2. Les organes lymphoïdes secondaires comprends : (Rate, Ganglions lymphatiques, amygdales, appendice, plaque de peyer dans l’intestin grêle) ces organes pièges les micro-organismes et les autres substances étrangeres et permettent aux cellules matures et du système immunitaire de se ressembler, d’interagir entre elle ainsi qu’avec les substances étrangeres et ce générer une réponse immunitaire spécifique.

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