Sat. Apr 19th, 2025

IMMUNO-HEMATOLOGIE ET TRANSFUSION: CORRECTION DE LA PREMIERE SERIE D’EXERCICE

IMMUNO-HEMATOLOGIE ET TRANSFUSION: CORRECTION DE LA PREMIERE SERIE D’EXERCICE
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Dans ce post, nous donnons la correction de la première série d’exercice contrôle que vous pouvez trouver en cliquant sur QUIZ1. Cette correction vous permettra de valider ou d’invalider vos réponse.

R1. L’immunohématologie comme partie de la médecine commune à l’hématologie et à l’immunologie nécessite l’utilisation de certaines disciplines comme la biochimie, la génétique, la génie cellulaire et de l’histologie pour mieux comprendre les réactions antigènes-anticorps afin d’être plus précis dans les diagnostics. Ces branches interviennent en immunohématologie de différentes manières à savoir :

Histologie et embryologie : Lors de l’étude des tissus et des cellules, il a été constaté que certains systèmes du groupe sanguin n’étaient pas exclusivement érythrocytaires (ABO, Hh, Sese, Lewis …). Ces systèmes méritent donc le terme d’antigènes tissulaires.

Génétique : C’est la génétique qui a permis de rassembler les antigènes des globules rouges en “systèmes”, en montrant qu’ils sont produits par des unités génétiques indépendantes les unes des autres. La génétique a aussi permis de déterminer les mécanismes de biosynthèse des antigènes de groupes sanguins qui peuvent être le produit primaire ou secondaire des gènes. acheter minoxidil 10

Immunologie : Cette discipline implique l’identification et la définition des antigènes au moyen de leurs anticorps spécifiques. Cette approche comporte : les antigènes, les anticorps, la réaction antigène-anticorps et le complément. C’est la base de la technologie des groupages sanguins.

Biochimie : Elle fournit une base solide pour la compréhension de la structure et de la spécificité moléculaire des antigènes. Elle permet une approche plus précise de leur biosynthèse.

Génie cellulaire : La production d’anticorps monoclonaux par les hybridomes murins ou des lymphocytes humains infectés par le virus d’Epstein Barr, ont apporté une nouvelle approche à l’étude des antigènes des groupes sanguins en facilitant leur identification moléculaire et leur caractérisation.

R2. Notre corps possède les moyens de se défendre contre les agressions qui peuvent être exogènes ou endogènes, ces moyens aspécifiques et/ou spécifiques qui assurent le maintien de l’intégrité biologique de l’organisme constituent le système immunitaire. Celui-ci reconnait et tolère le soi (et le non-soi « inoffensif ») d’une part et reconnait et élimine le non-soi (et le soi altéré) de l’autre part et se fait à travers l’immunité innée et l’immunité adaptative qui utilisent à la fois les voies cellulaire et humorale.

  • Immunité Innée ou Naturelle :

Dès sa naissance, le nouveau-né possède des moyens de défense capables de réagir automatiquement à diverses attaques (ne nécessite pas une rencontre préalable avec le microorganisme ou un autre agresseur pour fonctionner efficacement). Ces moyens aspécifiques, sont constitués par des barrières anatomiques, physiologiques, phagocytaires et inflammatoires. Elle constitue la première ligne de défense de l’organisme et n’est pas modifiée par les contacts répétés avec un même pathogène. Sa cible est très large et ses effecteurs assurent un état de vigilance ou de veille (« sentinelles) ; mettent rapidement en place une réponse de défense en cas d’agression et contribuer à la réparation tissulaire après l’agression et la réponse immunitaire. Elle constitue une barrière naturelle superficielle (peau et muqueuses) et Interne (granulocytes, monocytes, -cellules NK, -inflammation, -protéines antimicrobiennes, -fièvre ; …) 

  • L’immunité adaptative ou spécifique se développe quant à elle au cours des premières années de la vie et est caractérisée par la reconnaissance spécifique d’antigènes (Ag) et la création d’une mémoire immunitaire ; cette dernière permet de lutter plus efficacement et plus rapidement lors d’une rencontre ultérieure du même antigène (une réponse tardive).

Sa cible est orientée sur un pathogène et ses effecteurs (lymphocytes T et lymphocytes B) renforcent la défense mise en place par les effecteurs de l’immunité innée (apportant une efficacité +++) ; protègent l’organisme d’une nouvelle agression (grâce à la « mémoire » immunitaire) ; assurent le contrôle de la réponse (le retour à la normale) ; entretiennent la tolérance de nos propres tissus (le « soi ») et de ce qui nous est utile et contribuent à la réparation (aussi).

Ces deux types d’immunités (Innée et Adaptative) interagissent directement ou par l’intermédiaire de certaines molécules qui activent certaines cellules du système immunitaire dans le processus de défense.

R3. Les organes lymphoïdes primaires et secondaires sont à l’origine de la production des cellules immunocompétentes et sont le lieu de déclenchement des réactions immunitaires. Toute anomalie de ces organes peut être à l’origine de graves déficits de l’immunité par défaut de production, anomalie de la maturation ou de la différenciation. Leur rôle dans la défense immunitaire :

Les organes lymphoïdes primaires ou centraux sont le lieu de production et de maturation des cellules de l’immunité. Ces organes sont la moelle osseuse et le thymus auxquels nous pouvons associer le système lymphatique.

La MO produit les cellules de l’immunité à partir de la cellule souche hématopoïétique (CSH) qui se définit par deux propriétés fonctionnelles fondamentales dont la totipotence et capacité d’auto renouvellement

Les CSH donnent les cellules progénitrices lymphoïdes qui sous l’influence du microenvironnement médullaire deviennent des cellules précurseurs T ou B. Les T quittent la MO et vont au thymus, les B restent dans la MO où ils continuent leur maturation, les LB ne quittent la MO qu’une fois matures.

Le THYMUS accueille les précurseurs T qui viennent de la MO. Grâce au micro-environnement et aux hormones thymiques, ils subissent une maturation et une multiplication. Mais la plupart d’entre eux meurent sur place par apoptose, seuls 5% des LT arrivent à maturité, quittent le thymus et vont vers la périphérie. 

Les organes secondaires ou périphériques, quant à eux sont le site de rencontre des lymphocytes avec l’antigène et de différenciation en cellules effectrices ; c’est principalement la rate et les ganglions auxquels nous pouvons associer les tissus lymphoïdes associés aux muqueuses et à la peau.

  • La rate, constituée de trois zones, elle filtre le sang et contient des lymphocytes (B et T), des macrophages et des cellules dendritiques etlà, les cellules dendritiques interdigitées captent l’antigène et le présentent, combiné à des molécules de classe II du CMH aux cellules TH
  • Les Ganglions divisés en trois parties, contiennent les lymphocytes (B et T) et quelques plasmocytes ; ils filtrent la lymphe et constituent un lieu de rencontre entre les antigènes et les lymphocytes
  • Tissu lymphoïde associé aux muqueuses et à la peau constituent la première ligne de défense contre les agents pathogènes. Ils contiennent des lymphocytes et des cellules dendritiques qui surveillent le milieu extérieur et initient la réponse immunitaire. Les antigènes transportés à travers les différentes muqueuses peuvent activer les cellules B qui se différencient en plasmocytes et sécrètent des anticorps de la classe IgA qui est une classe d’anticorps spécialisée pour la sécrétion et qui joue un rôle dans l’immunité des muqueuses.

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