Sat. Apr 19th, 2025

HLA (HUMAN LEUCOCYTE ANTIGEN) ou CMH (COMPLEXE MAJEUR D’ISTOCOMPATIBILIE)

HLA (HUMAN LEUCOCYTE ANTIGEN) ou CMH (COMPLEXE MAJEUR D’ISTOCOMPATIBILIE)
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Pendant sa défense, notre corps utilise beaucoup de cellule et tissus pour qu’il soit maintenu en bonne santé qu’il s’agisse d’une attaque exogène ou endogène, transfusion sanguine ou un greffe d’organe.  Il possède des molécules réceptrices d’antigènes et un système doué d’être activé pour sa défense afin de maintenir son intégrité biologique.

La molécule CMH ou HLA qui est immunogénique et qui est responsable des réactions allogéniques et de la réponse immunitaire cellulaire et humorale en fait partie.  Prière donc lire le document en attache et répondre à une question qui est à la fin. Vous êtes scientifique? Médecin ou Chercheur dans le domaine de la vie? Ceci vous concerne

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28 thoughts on “HLA (HUMAN LEUCOCYTE ANTIGEN) ou CMH (COMPLEXE MAJEUR D’ISTOCOMPATIBILIE)”
  1. Les molécules du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH), également connues sous le nom de MHC (Major Histocompatibility Complex) en anglais, jouent un rôle crucial dans la présentation des antigènes aux lymphocytes et, par conséquent, dans la réponse immunitaire.

    ### CMH Classe I

    Structure et Présentation :
    – Les molécules CMH de classe I sont présentes à la surface de presque toutes les cellules nucleées de l’organisme.
    – Elles se composent d’une chaîne lourde (alpha) et d’une chaîne légère (beta-2 microglobuline).
    – Ces molécules présentent des peptides d’origine intracellulaire (généralement des fragments de protéines virales ou tumorales) aux lymphocytes T CD8+ (cytotoxiques).

    Rôle dans la Défense Immunitaire :
    – Lorsqu’un virus infecte une cellule, des peptides viraux sont générés et chargés sur les molécules CMH classe I.
    – Les lymphocytes T CD8+ reconnaissent ces complexes peptide-CMH et, une fois activés, ils peuvent tuer la cellule infectée, empêchant ainsi la propagation du virus.

    ### CMH Classe II

    Structure et Présentation :
    – Les molécules CMH de classe II sont principalement exprimées par les cellules présentatrices d’antigènes (CPA) telles que les macrophages, les cellules dendritiques et les lymphocytes B.
    – Elles sont constituées de deux chaînes (alpha et beta) de taille similaire.
    – Ces molécules présentent des peptides d’origine extracellulaire (provenant de l’endocytose ou de la phagocytose) aux lymphocytes T CD4+ (helper).

    Rôle dans la Défense Immunitaire :
    – Les lymphocytes T CD4+ reconnaissent les complexes peptide-CMH classe II, ce qui entraîne leur activation.
    – Une fois activés, ces lymphocytes T helper sécrètent des cytokines qui stimulent d’autres cellules immunitaires, y compris les lymphocytes B pour produire des anticorps et les lymphocytes T CD8+ pour une réponse cytotoxique.

    ### Interaction entre CMH Classe I et II

    – Les réponses immunitaires efficaces nécessitent une interaction coordonnée entre les lymphocytes T CD8+ et CD4+. Les cellules T CD4+ aident à activer les cellules T CD8+, amplifiant ainsi la réponse immunitaire.
    – La diversité des molécules CMH permet une large reconnaissance des antigènes, ce qui est essentiel pour la défense contre une variété d’agents pathogènes.

    ### Conclusion

    Les molécules CMH classe I et II sont essentielles pour la reconnaissance des antigènes par les lymphocytes T, jouant un rôle clé dans l’activation des réponses immunitaires adaptatives. Leur fonctionnement correct est fondamental pour protéger l’organisme contre les infections et les maladies.

    1. Les molécules du **Complexe Majeur d’Histocompatibilité (CMH)* également appelées *HLA (Human Leukocyte Antigen)chez l’humain, jouent un rôle clé dans la réponse immunitaire adaptative. Ces molécules permettent la présentation d’antigènes aux lymphocytes T, ce qui est crucial pour l’activation et la coordination des réponses immunitaires. Elles se divisent en deux grandes classes : **CMH de classe Iet **CMH de classe II**. Voici une explication détaillée de leur reconnaissance par les lymphocytes et de leur rôle dans la défense immunitaire :

      1. CMH de classe I Reconnaissance :
      – Les molécules CMH de classe I sont exprimées sur toutes les cellules nucléées de l’organisme.
      – Elles présentent des **antigènes endogènes, c’est-à-dire des peptides provenant de l’intérieur de la cellule, comme des fragments de protéines virales ou des protéines mutées (dans le cas des cellules cancéreuses).
      – Ces molécules sont reconnues par les **lymphocytes T cytotoxiques (CD8+)**, grâce à leur récepteur T (TCR) et au co-récepteur CD8 qui interagit spécifiquement avec le CMH de classe I.

      **Rôle dans la défense immunitaire :**
      – Lorsqu’un lymphocyte T cytotoxique reconnaît un antigène présenté par le CMH de classe I, cela active le lymphocyte.
      – Ce dernier tue la cellule infectée ou anormale en libérant des molécules cytotoxiques (comme la perforine et les granzymes) ou en déclenchant l’apoptose.
      – Cela permet de limiter la propagation des infections intracellulaires (virus) et d’éliminer les cellules cancéreuses.

      2. CMH de classe II
      #Reconnaissance :
      – Les molécules CMH de classe II sont exprimées uniquement sur les cellules présentatrices d’antigènes (CPA), comme :
      – Les macrophages,
      – Les cellules dendritiques,
      – Les lymphocytes B.
      – Elles présentent des **antigènes exogènes**, c’est-à-dire des peptides provenant de l’extérieur de la cellule, comme des fragments de bactéries ou de parasites, après leur internalisation et digestion dans des vésicules.
      – Ces molécules sont reconnues par les **lymphocytes T auxiliaires (CD4+)**, grâce à leur récepteur T (TCR) et au co-récepteur CD4 qui interagit avec le CMH de classe II.

      **Rôle dans la défense immunitaire
      – Lorsque le lymphocyte T auxiliaire reconnaît un antigène présenté par le CMH de classe II, il s’active et libère des cytokines.
      – Les cytokines activent d’autres cellules immunitaires :
      – Les macrophages pour augmenter la phagocytose,
      – Les lymphocytes B pour produire des anticorps spécifiques,
      – Les lymphocytes T cytotoxiques pour renforcer leurs actions.
      – Cela coordonne une réponse immunitaire adaptée contre les pathogènes extracellulaires

      Résumé comparatif :

      Caractéristiques
      | **Type d’antigène présenté** | Antigènes endogènes (intracellulaires) | Antigènes exogènes (extracellulaires) |
      | **Cellules exprimant le CMH** | Toutes les cellules nucléées | Cellules présentatrices d’antigènes (CPA) |
      | **Lymphocytes qui reconnaissent** | Lymphocytes T cytotoxiques (CD8+) | Lymphocytes T auxiliaires (CD4+) |
      | **Rôle principal** | Éliminer les cellules infectées ou cancéreuses | Activer et coordonner la réponse immunitaire |

      **Importance dans la défense immunitaire :
      Les molécules du CMH assurent une surveillance constante de l’organisme. Elles permettent aux lymphocytes T :
      1. **De distinguer le soi du non-soi**, évitant ainsi les infections ou les cellules anormales.
      2. **De coordonner une réponse ciblée**, en fonction de la nature de l’antigène et de son origine (intracellulaire ou extracellulaire).

      Ainsi, le CMH est essentiel pour orchestrer une réponse immunitaire efficace tout en maintenant la tolérance immunitaire vis-à-vis des cellules normales.

  2. R. Connaissant la présentation de la molécule du CMH, je détermine la reconnaissance des molécules CMH Classe I et classe II par les lymphocytes et leurs rôle dans la défense immunitaire :
    -Les molécules du CMH sont à la surface de toutes les cellules nucleees pour le CMH de classe I et sur les cellules présentatrices de l’antigène pour le CMH de classe II qui assurent la.presentation de l’antigène aux lymphocytes T afin de les activer.
    -Les molécules du CMH de classe II sont les récepteurs spécifiques des super antigènes. Mis à part leur rôle dans l’interaction avec le CD4 et LAG-3(gène d’activation du lymphocytes -3), les molécules du CMH de classe II agissent comme récepteurs des super antigènes (SAg).

    1. Les gènes de la molecule du CMH classe I codent pour les glycoproteines exprimés à la surface des polynucléaires, d’où la molecule du CMH de la classe I a comme fonction principale : la présentation des antigènes polypeptidiques endogènes aux lymphocytes TCD8 .
      Tandis que les gènes de la molécule de CMH classe II joue comme fonction principale de codage pour les glycoproteines exprimés principalement sur les CPA.

      1. LES MOLÉCULES CMH CLASSE I

        Ce complexe permet de venir en aide à toute cellule défaillante touchée notamment par des agents pathogènes. Il est exprimé de manière ubiquitaire par toutes les cellules, à l’exception des érythrocytes. Le CMH de classe I est reconnu par les lymphocytes T CD8+.
        LES MOLÉCULES CMH CLASSE II

        La présence d’antigènes restreints aux molécules du CMH de classe II permet un rejet de la tumeur plus efficace par le système immunitaire. Afin d’étudier l’influence des lymphocytes T CD4+ dans la réponse antitumorale, Alspach et al.

  3. Le système de l’human leucocyte antigen (HLA), le complexe majeur d’histocompatibilité (MHC) chez l’homme est une partie importante du système immunitaire et, est contrôlé par des gènes situés sur le chromosome 6. Il code pour les molécules de surface cellulaires spécialisées dans la présentation des peptides antigéniques au récepteur des lymphocytes T (TCR) sur les lymphocytes T.
    Les molécules du MHC qui présentent l’antigène sont classées en 2 grands groupes:
    Molécules du MHC de classe I
    Molécules du MHC de classe II
    Les molécules du MHC de classe I sont présentes en tant que glycoprotéines transmembranaires à la surface de toutes les cellules nucléées. Les molécules intactes de classe I consistent en une chaîne lourde alpha liée à une molécule de bêta-2-microglobuline. La chaîne lourde se compose de 2 domaines sur lesquels se fixent les peptides, un domaine de type immunoglobuline (Ig) et une région transmembranaire avec une terminaison cytoplasmique. La chaîne lourde des molécules de classe I est codée par des gènes des loci HLA-A, HLA-B ou HLA-C. Les lymphocytes T qui expriment les molécules CD8 réagissent avec les molécules du MHC de classe I. Ces lymphocytes T ont souvent une fonction cytotoxique, les obligeant à être capables de reconnaître n’importe quelle cellule infectée. Comme chaque cellule nucléée exprime les molécules du MHC de classe I, toutes les cellules infectées peuvent être des cellules présentatrices d’antigènes aux lymphocytes T CD8 (les CD8 se lient à la partie non polymorphique de la chaîne lourde de classe I). Certains gènes de classe I du MHC non classiques (non liant au CD8) codent les molécules du MHC, telles que HLA-G (qui peuvent jouer un rôle dans la protection du fœtus à partir de la réponse immunitaire maternelle) et HLA-E (qui présente des peptides à certains récepteurs des cellules NK [natural killer]).

    Les molécules de classe II du MHC sont généralement présentes sur les cellules présentatrices de l’antigène (lymphocytes B, macrophages, cellules dendritiques, cellules de Langerhans), l’épithélium thymique et les lymphocytes T activés (mais pas sur les lymphocytes quiescents); la plupart des cellules nucléées peuvent être amenées à exprimer les molécules du MHC de classe II par l’interféron (IFN)-gamma. Les molécules de classe II du MHC se composent de 2 chaînes polypeptidiques (alpha [α] et bêta [β]); chaque chaîne a un domaine sur lequel se lient les peptides, un domaine de type Ig et une région transmembranaire avec une terminaison cytoplasmique. Les deux chaînes polypeptidiques sont codées par des gènes situés dans la région HLA-DP, -DQ ou -DR du chromosome 6. Les lymphocytes T stimulés par les molécules de classe II expriment des molécules CD4 et sont souvent des lymphocytes helper.
    En bref:
    CMH de classe I: Ce complexe permet de venir en aide à toute cellule défaillante touchée notamment par des agents pathogènes. Il est exprimé de manière ubiquitaire par toutes les cellules, à l’exception des érythrocytes. Le CMH de classe I est reconnu par les lymphocytes T CD8+.
    CMH de classe II: Ce complexe permet de contrer les cellules exogènes. Il est uniquement exprimé par des cellules présentatrices de l’antigène (CPA), telles que les cellules dendritiques, les macrophages, ou les lymphocytes B.

  4. Le complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) est un système de reconnaissance du soi présent chez la plupart des vertébrés. On distingue les complexes majeurs d’histocompatibilité de classe I et de classe II. Chez l’être humain, on parle d’antigène HLA. Les molécules du CMH sont à la surface de toutes les cellules nucléées pour le CMH de classe I et sur les cellules présentatrices de l’antigène pour le CMH de classe II qui assurent la présentation de l’antigène aux lymphocytes T afin de les activer.

    ✓ CMH de classe I
    Ce complexe permet de venir en aide à toute cellule défaillante touchée notamment par des agents pathogènes. Il est exprimé de manière ubiquitaire par toutes les cellules, à l’exception des érythrocytes. Le CMH de classe I est reconnu par les lymphocytes T cytotoxique ( CD8+ )qui procéderont par la suite à la destruction de la cellule altérée.
    .
    ✓ CMH de classe II
    ces molécules sont principalement exprimées par les cellules présentatrices d’antigènes ( CPA) comme les cellules dendritiques et les macrophages. Elles présentent les antigènes extracellulaires aux lymphocytes T auxiliaires (CD4+) dans le but de déclencher une réponse immunitaire spécifique.
    Les cellules présentatrices d’antigènes (CPA) expriment à leurs surface des structures polypeptidiques, soit le CMH I (« CMH de classe I »), soit les CMH I et CMH II (CMH de classe I et de classe II). L’association des deux permet de présenter le code peptidique d’un antigène du non-soi, qui sera reconnu par la suite par les lymphocytes et ou des macrophages (ce qui aura pour fonction de les activer en lançant la réaction immunitaire). Toutes les cellules nucléées possèdent le CMH I, quelques-unes (comme les cellules dendritiques) possèdent aussi le CMH II. Le facteur de transcription CIITA permet aux molécules du CMH II d’être synthétisées par certaines cellules comme les thymocytes, les cellules dendritiques, les monocytes et macrophages, les lymphocytes B et les granulocytes éosinophiles et basophiles[réf. nécessaire]. Dans des conditions particulières, certaines cellules épithéliales peuvent aussi exprimer le CMH II : exemple des cellules stromales ganglionnaires.

    Génétiquement, c’est un ensemble complexe de gènes (englobant le système HLA) localisés sur le chromosome 6 (chez l’humain), qui ne peut être identique chez deux individus (sauf vrais jumeaux) étant donné le nombre d’allèles et de configurations possibles (polymorphisme élevé). En effet, chaque individu à la naissance reçoit un haplotype paternel et un haplotype maternel, soit 6 allèles de CMH II et 12 allèles de CMH I.

    Au niveau moléculaire, cette information génétique est exprimée notamment en protéines de surface. Les molécules de CMH I sont présentes sur toutes les cellules nucléées des vertébrés à mâchoires, à l’exception de certains tissus comme la cornée ou les glandes salivaires. Quant au CMH II, il est essentiellement présent sur les cellules présentatrices de l’antigène (lymphocytes B, macrophages, cellules dendritiques et sur les cellules épithéliales thymiques). Il est démontré depuis 2010 que les neurones expriment également des molécules de CMH I. Elles présentent l’antigène aux lymphocytes T cytotoxiques (TCD8) et servent avec les molécules de classe I non classiques de marqueur du soi (cellules faisant partie de l’organisme) pour les lymphocytes NK. Le CMH II permet à certains globules blancs de présenter des parties des corps intrus pour déclencher une réponse immunitaire.

    Ces complexes participent aux réponses immunitaires, c’est la clef de l’immunité cellulaire et de la communication entre les cellules qui travaillent à la protection de l’organisme contre des agressions d’organismes pathogènes. Dans de rares cas, les peptides du CMH peuvent devenir à leur tour responsables de maladies auto-immunes indépendamment de l’immunité cellulaire.
    CMH de classe I : deux chaînes polypeptidiques α et β qui présentent toutes deux des domaines « immunoglobuline-like » et qui sont associées de manière non covalente

    la chaîne α est polymorphe ;
    la chaîne β est non polymorphe et elle est codée par un gène non présent dans le CMH.
    Les molécules du CMH I sont constituées de quatre parties caractéristiques :

    une région de liaison au peptide antigénique ;
    une région immunoglobuline-like est formée par les domaines β2m et α3 et est la région qui fixe le CD8 ;
    une région transmembranaire qui est unique, la chaîne β2m ne présentant pas de segment transmembranaire ;
    une région intra-cytoplasmique qui est également unique pour les mêmes raisons que pour la région transmembranaire.

    CMH de classe II : idem CMH de classe I

    la chaîne α est polymorphe ;
    la chaîne β est non polymorphe et codée par un gène présent dans le CMH (contrairement à la chaine β du CMH de classe I).
    Les molécules du CMH II sont constituées de quatre parties caractéristiques :

    une région de liaison au peptide antigénique est formée par les domaines α1 et β1 qui forment une cavité dans laquelle ira se loger le peptide antigénique ;
    une région immunoglobuline like est formée par les domaines α2 et β2 est la région qui fixe le CD4 ;
    une région transmembranaire constituée de deux segments, un provenant de la chaîne α et l’autre de la chaîne β ;
    une région intra-cytoplasmique est également constituée de deux segments pour les mêmes raisons que la région transmembranaire.
    HLA (antigène)
    Complexe de gènes responsable de la régulation du système immunitaire chez l’humain
    Cellule présentatrice d’antigène
    Système immunitaire adaptatif
    Sous-système du système immunitaire, composé de cellules et de processus spécialisées

    Merci monsieur l’assistant 🙏

  5. Réponse : la reconnaissance de molécules CMH classe I leur rôle dans la défense de immunitaire. Produits la présentation des antigènes peptidique andogènes aux lymphocytes TCD8.
    et la molécule CMH classe II leur rôle :est de présenter les antigènes exogenes aux LT CD4

    1. Les molécules MHC I et II présentent des fragments de protéines aux cellules T CD8+ et CD4+ , respectivement. Ces molécules sont essentielles à l’immunité à médiation cellulaire et sont donc apparues au début du système immunitaire adaptatif, il y a environ 500 millions d’années
      La différence entre MHC 1 et 2 ?
      Les molécules MHC-I, dans le sillon – formé par leurs domaines distaux membranaires – qui est fermé aux deux extrémités, se lient généralement aux peptides de 8 à 11 acides aminés (aa), le plus souvent de 9 aa, tandis que les molécules MHC-II se lient généralement aux peptides de 12 à 25 aa qui s’étendent au-delà des extrémités de leur sillon ouvert
      Roles:
      Les molécules du CMH sont à la surface de toutes les cellules nucléées pour le CMH de classe I et sur les cellules présentatrices de l’antigène pour le CMH de classe II qui assurent la présentation de l’antigène aux lymphocytes T afin de les activer.
      Rôle des molécules du CMH de classe I dans la défense immunitaire. L’évolution d’un système de défense immunitaire performant, capable de reconnaître et combattre les micro-organismes pathogènes, et détruire les cellules tumorales, a été une condition essentielle pour la survie de notre espèce.

  6. Le complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) est, en immunologie, un système de reconnaissance du soi présent chez la plupart des vertébrés. On distingue les complexes majeurs d’histocompatibilité de classe I et de classe II. Chez l’être humain, on parle d’antigène HLA. Les molécules du CMH sont à la surface de toutes les cellules nucléées pour le CMH de classe I et sur les cellules présentatrices de l’antigène pour le CMH de classe II qui assurent la présentation de l’antigène aux lymphocytes T afin de les activer.

    Principe
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    Génétiquement, c’est un ensemble complexe de gènes (englobant le système HLA) localisés sur le chromosome 6 (chez l’humain), qui ne peut être identique chez deux individus (sauf vrais jumeaux) étant donné le nombre d’allèles et de configurations possibles (polymorphisme élevé). En effet, chaque individu à la naissance reçoit un haplotype paternel et un haplotype maternel, soit 6 allèles de CMH II et 12 allèles de CMH I.
    Au niveau moléculaire, cette information génétique est exprimée notamment en protéines de surface. Les molécules de CMH I sont présentes sur toutes les cellules nucléées des vertébrés à mâchoires, à l’exception de certains tissus comme la cornée ou les glandes salivaires. Quant au CMH II, il est essentiellement présent sur les cellules présentatrices de l’antigène (lymphocytes B, macrophages, cellules dendritiques et sur les cellules épithéliales thymiques). Il est démontré depuis 2010 que les neurones expriment également des molécules de CMH I. Elles présentent l’antigène aux lymphocytes T cytotoxiques (TCD8) et servent avec les molécules de classe I non classiques de marqueur du soi (cellules faisant partie de l’organisme) pour les lymphocytes NK. Le CMH II permet à certains globules blancs de présenter des parties des corps intrus pour déclencher une réponse immunitaire.
    Ces complexes participent aux réponses immunitaires, c’est la clef de l’immunité cellulaire et de la communication entre les cellules qui travaillent à la protection de l’organisme contre des agressions d’organismes pathogènes. Dans de rares cas, les peptides du CMH peuvent devenir à leur tour responsables de maladies auto-immunes indépendamment de l’immunité cellulaire.
    Technique
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    Les cellules présentatrices d’antigènes (CPA) expriment à leurs surface des structures polypeptidiques, soit le CMH I (« CMH de classe I »), soit les CMH I et CMH II (CMH de classe I et de classe II). L’association des deux permet de présenter le code peptidique d’un antigène du non-soi, qui sera reconnu par la suite par les lymphocytes et ou des macrophages (ce qui aura pour fonction de les activer en lançant la réaction immunitaire). Toutes les cellules nucléées possèdent le CMH I, quelques-unes (comme les cellules dendritiques) possèdent aussi le CMH II. Le facteur de transcription CIITA permet aux molécules du CMH II d’être synthétisées par certaines cellules comme les thymocytes, les cellules dendritiques, les monocytes et macrophages, les lymphocytes B et les granulocytes éosinophiles et basophiles[réf. nécessaire]. Dans des conditions particulières, certaines cellules épithéliales peuvent aussi exprimer le CMH II : exemple des cellules stromales ganglionnaires.
    Association entre peptide antigénique et CMH
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    Quelle que soit la classe de CMH, ces molécules ne sont stables que si elles sont associées au peptide logé dans sa poche. Des interactions faibles de type liaisons hydrogène et ioniques sont établies entre les résidus d’acide aminés de la cavité, appelés résidus d’ancrage, et ceux du peptide antigénique. Donc pour chaque poche à peptide, seul le peptide antigénique ayant les résidus d’ancrage capables d’établir de telles liaisons pourra s’y loger. Mais seuls quelques résidus d’acides aminés interviennent dans l’ancrage, donc plusieurs types de peptides peuvent se loger dans une molécule de CMH donnée. La liaison du CMH au peptide est dite dégénérée. Cette dégénérescence et l’expression de plusieurs types de molécules du CMH permettent aux cellules de présenter de nombreux peptides augmentant les chances de présenter un peptide antigénique aux lymphocytes T. Les antigènes peuvent se lier aux CMH II grâce aux agrétopes.
    CMH de classe I
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    Ce complexe permet de venir en aide à toute cellule défaillante touchée notamment par des agents pathogènes. Il est exprimé de manière ubiquitaire par toutes les cellules, à l’exception des érythrocytes. Le CMH de classe I est reconnu par les lymphocytes T CD8+.
    Article détaillé : Complexe majeur d’histocompatibilité de classe I.
    CMH de classe II
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    Ce complexe permet de contrer les cellules exogènes. Il est uniquement exprimé par des cellules présentatrices de l’antigène (CPA), telles que les cellules dendritiques, les macrophages, ou les lymphocytes B.
    Article détaillé : Complexe majeur d’histocompatibilité de classe II.
    Structure
    modifier
    null
    Représentation schématique du CMH I
    null
    Représentation schématique du CMH II
    CMH de classe I : deux chaînes polypeptidiques α et β qui présentent toutes deux des domaines « immunoglobuline-like » et qui sont associées de manière non covalente
    la chaîne α est polymorphe ;
    la chaîne β est non polymorphe et elle est codée par un gène non présent dans le CMH.
    Les molécules du CMH I sont constituées de quatre parties caractéristiques :
    une région de liaison au peptide antigénique ;
    une région immunoglobuline-like est formée par les domaines β2m et α3 et est la région qui fixe le CD8 ;
    une région transmembranaire qui est unique, la chaîne β2m ne présentant pas de segment transmembranaire ;
    une région intra-cytoplasmique qui est également unique pour les mêmes raisons que pour la région transmembranaire.

    CMH de classe II : idem CMH de classe I
    la chaîne α est polymorphe ;
    la chaîne β est non polymorphe et codée par un gène présent dans le CMH (contrairement à la chaine β du CMH de classe I).
    Les molécules du CMH II sont constituées de quatre parties caractéristiques :
    une région de liaison au peptide antigénique est formée par les domaines α1 et β1 qui forment une cavité dans laquelle ira se loger le peptide antigénique ;
    une région immunoglobuline like est formée par les domaines α2 et β2 est la région qui fixe le CD4 ;
    une région transmembranaire constituée de deux segments, un provenant de la chaîne α et l’autre de la chaîne β ;
    une région intra-cytoplasmique est également constituée de deux segments pour les mêmes raisons que la région transmembranaire.

    1. La reconnaissance moléculaire du CMH de la classe I codent pour les glycoprotéines exprimés à la surface des presque toutes les cellules nucléaire
      Son rôle est de ces produits et la présentation des antigènes peptidique endogène aux lymphocytes TCD8
      La reconnaissance moléculaire du CMH de la classe ll codent pour les glycoprotéines exprimés principalement sur les CPA
      Son rôle est de présenter les antigènes exogènes aux LTCD4

    2. La reconnaissance moléculaire du CMH de la classe I codent pour les glycoprotéines exprimés à la surface des presque toutes les cellules nucléaire.
      Son rôle est de ces produits est la présentation des antigènes peptidique endogène aux lymphocytes TCD8
      La reconnaissance moléculaire du CMH de la classe ll codent pour les glycoprotéines exprimés principalement sur les CPA
      Son rôle est de présenter les antigènes exogènes aux LTCD4

  7. L’observation expÈrimentale du rejet des greffes entre des animaux gÈnÈtiquement non
    identiques a menÈ a la dÈcouverte du complexe majeur d’histocompatibilitÈ (CMH) .
    Puisque la dÈtection des anticorps contre les leucocytes dans le sang de patients greffÈs est
    relativement simple, les antigËnes CMH dÈfinis par ces anticorps ont ÈtÈ appelÈs chez l’homme
    human leucocyte antigen (HLA) bien qu’ils aient finalement ÈtÈ dÈtectÈs sur la quasi-totalitÈ des
    cellules nuclÈÈes, il est appelÈ complexe H2 chez le souris.
    Les gËnes du CMH de la classe I codent pour les glycoprotÈines
    exprimÈs ‡ la surface des presque toutes les cellules nuclÈaires.
    La fonction principale de ces produits est la prÈsentation des antigËnes
    peptidiques endogËnes aux lymphocytes TCD8
    Les gËnes du CMH de la classe II codent pour les glycoprotÈines
    exprimÈs principalement sur les CPA.
    La fonction principale est prÈsenter les antigËnes exogËnes aux LT CD4
    Les gËnes du CMH de la classe III codent pour ensemble des diverses
    protÈines dont certains ont des fonctions immunitaires mais ne jouent
    pas le rÙle de prÈsentation d’Ag.

  8. Cette reconnaissance est dite restreinte par le CMH. Les complexes molécules HLA de classe I/peptide d’origine endogène sont reconnus par les lymphocytes cytotoxiques TCD8+. Cette interaction induit la lyse de la cellule cible (cellule infectée par un virus et cellules tumorales).

    CMH de classe I
    Ce complexe permet de venir en aide à toute cellule défaillante touchée notamment par des agents pathogènes. Il est exprimé de manière ubiquitaire par toutes les cellules, à l’exception des érythrocytes. Le CMH de classe I est reconnu par les lymphocytes T CD8+.

    Rôle des molécules du CMH de classe I dans la défense immunitaire. L’évolution d’un système de défense immunitaire performant, capable de reconnaître et combattre les micro-organismes pathogènes, et détruire les cellules tumorales, a été une condition essentielle pour la survie de notre espèce.

    Les lymphocytes T CD4 et CD8 sont respectivement spécialisés dans la reconnaissance des molécules de classe II et I du CMH. En effet, les molécules CD4 interagissent avec les molécules du CMH de classe II, et les lymphocytes qui les expriment ont essentiellement une fonction helper ou auxillaire.

    Le CMH de classe II, quant à lui, est exprimé uniquement par les cellules présentatrices d’antigènes professionnelles comme les macrophages, les cellules dendritiques et les lymphocytes B, et il présente des peptides « étrangers » aux lymphocytes auxiliaires CD4+.
    Son rôle : Ce complexe permet de contrer les cellules exogènes. Il est uniquement exprimé par des cellules présentatrices de l’antigène (CPA), telles que les cellules dendritiques, les macrophages, ou les lymphocytes B.

  9. L’observation expérimentale du rejet des greffes entre des animaux génétiquement non
    identiques a mené a la découverte du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) .
    Puisque la détection des anticorps contre les leucocytes dans le sang de patients greffés est
    relativement simple, les antigénes CMH définis par ces anticorps ont été appelés chez l’homme
    human leucocyte antigen (HLA) bien qu’ils aient finalement été détectés sur la quasi-totalité des
    cellules nucléées, il est appelé complexe H2 chez le souris.
    Les gènes du CMH de la classe I codent pour les glycoprotéines
    exprimés à la surface des presque toutes les cellules nucléaires.
    La fonction principale de ces produits est la présentation des antigènes
    peptidiques endogènes aux lymphocytes TCD8
    Les gènes du CMH de la classe II codent pour les glycoprotéines
    exprimés principalement sur les CPA.
    La fonction principale est présenter les antigènes exogènes aux LT CD4
    Les gènes du CMH de la classe III codent pour ensemble des diverses
    protéines dont certains ont des fonctions immunitaires mais ne jouent
    pas le rôle de présentation d’Ag.
    LES CARACTERISTIQUES DU SYSTEME HLA
     Polymorphisme : Il existe plusieurs allèles pour chaque locus qui se définissent au
    niveau d’une population. On dit qu’un locus est polymorphe si on le retrouve chez
    1% de la population.
     Codominance : tous les allèles sont transmises et exprimées phénotypiquement
    et obéissent aux lois de Mendel c’est-à-dire les 2 allèles parentaux de chaque gène
    du CMH sont exprimés (chaque allèle exprimé est en général exprimé de la même
    façon : pas de gène dominant ou récessif).
    Augmentation du nombre de molécules du CMH différentes susceptibles de
    présenter des peptides aux lymphocytes T
     La polygènie c’est la présence de plusieurs gènes exprimés de manière
    simultanèe avec des fonctions similaires.

  10. reconnaissance des molécules de Complexe Majeur d’Histocompatibilité (CMH) classe I et II par les lymphocytes est cruciale pour la réponse immunitaire adaptative. Voici un aperçu de ce processus et de leur rôle dans la défense immunitaire :

    CMH Classe I

    1. Structure et Expression :
    – Les molécules CMH classe I se trouvent à la surface de presque toutes les cellules nucléées. Elles sont composées d’une chaîne alpha et d’une protéine β2-microglobuline.

    2. Reconnaissance par les Lymphocytes T :
    – Les lymphocytes T CD8+ (lymphocytes T cytotoxiques) reconnaissent les antigènes présentés par les molécules CMH classe I. Ces antigènes proviennent principalement de protéines intracellulaires (par exemple, des protéines virales dans une cellule infectée).
    – Lorsque les cellules infectées présentent des antigènes via les CMH classe I, les lymphocytes T CD8+ se lient et s’activent, ce qui déclenche une réponse cytotoxique, entraînant la destruction de la cellule infectée.

    3. Rôle dans la Défense Immunitaires :
    – Les lymphocytes T CD8+ éliminent les cellules infectées par des virus ou des cellules tumorales, jouant ainsi un rôle essentiel dans la défense contre les infections virales et le cancer.

    CMH Classe II

    1. Structure et Expression :
    – Les molécules CMH classe II sont principalement exprimées par les cellules présentatrices d’antigènes (CPA) telles que les macrophages, les cellules dendritiques et les lymphocytes B. Elles sont composées de deux chaînes (alpha et bêta).

    2. Reconnaissance par les Lymphocytes T :
    – Les lymphocytes T CD4+ (lymphocytes T auxiliaires) reconnaissent les antigènes présentés par les molécules CMH classe II. Ces antigènes sont généralement dérivés de protéines exogènes que les cellules présentatrices d’antigènes ont phagocytées et dégradées.
    – L’interaction entre le récepteur TCR (T Cell Receptor) des lymphocytes T CD4+ et le complexe CMH II-antigène active les lymphocytes T auxiliaires.

    3. Rôle dans la Défense Immunitaire :
    – Les lymphocytes T CD4+ jouent un rôle clé dans l’activation des autres cellules du système immunitaire, y compris les lymphocytes B (pour la production d’anticorps), les lymphocytes T CD8+ et les macrophages. Ils sont essentiels pour orchestrer la réponse immunitaire adaptative.
    Conclusion

    Les molécules CMH classe I et II jouent des rôles complémentaires dans la défense immunitaire. Les CMH classe I sont primaires pour la reconnaissance par les lymphocytes T cytotoxiques et la défense contre les infections intracellulaires, tandis que les CMH classe II sont impliqués dans l’activation des lymphocytes T auxiliaires et le soutien de la réponse humorale et cellulaire. Cette interaction est essentielle pour une réponse immunitaire efficace et coordonnée contre divers agents pathogènes.

  11. LES MOLÉCULES CMH CLASSE I

    Rôle des molécules du CMH de classe I dans la défense immunitaire. L’évolution d’un système de défense immunitaire performant, capable de reconnaître et combattre les micro-organismes pathogènes, et détruire les cellules tumorales, a été une condition essentielle pour la survie de notre espèce.
    LES MOLÉCULES CMH CLASSE II

    La présence d’antigènes restreints aux molécules du CMH de classe II permet un rejet de la tumeur plus efficace par le système immunitaire. Afin d’étudier l’influence des lymphocytes T CD4+ dans la réponse antitumorale, Alspach et al.
    Les molècules du CMH de classe II sont les rècepteurs spèifiques des superantigènes. Mis à part leur rôle dans l’interaction avec le CD4 et le LAG-3 (gène d’activation du lymphocyte-3), les molécules du CMH de classe II agissent comme récepteurs des superantigènes (SAg)

  12. Le complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) est, en immunologie, un système de reconnaissance du soi présent chez la plupart des vertébrés. On distingue les complexes majeurs d’histocompatibilité de classe I et de classe II. Chez l’être humain, on parle d’antigène HLA. Les molécules du CMH sont à la surface de toutes les cellules nucléées pour le CMH de classe I et sur les cellules présentatrices de l’antigène pour le CMH de classe II qui assurent la présentation de l’antigène aux lymphocytes T afin de les activer.

    Principe
    modifier
    Génétiquement, c’est un ensemble complexe de gènes (englobant le système HLA) localisés sur le chromosome 6 (chez l’humain), qui ne peut être identique chez deux individus (sauf vrais jumeaux) étant donné le nombre d’allèles et de configurations possibles (polymorphisme élevé). En effet, chaque individu à la naissance reçoit un haplotype paternel et un haplotype maternel, soit 6 allèles de CMH II et 12 allèles de CMH I.
    Au niveau moléculaire, cette information génétique est exprimée notamment en protéines de surface. Les molécules de CMH I sont présentes sur toutes les cellules nucléées des vertébrés à mâchoires, à l’exception de certains tissus comme la cornée ou les glandes salivaires. Quant au CMH II, il est essentiellement présent sur les cellules présentatrices de l’antigène (lymphocytes B, macrophages, cellules dendritiques et sur les cellules épithéliales thymiques). Il est démontré depuis 2010 que les neurones expriment également des molécules de CMH I. Elles présentent l’antigène aux lymphocytes T cytotoxiques (TCD8) et servent avec les molécules de classe I non classiques de marqueur du soi (cellules faisant partie de l’organisme) pour les lymphocytes NK. Le CMH II permet à certains globules blancs de présenter des parties des corps intrus pour déclencher une réponse immunitaire.
    Ces complexes participent aux réponses immunitaires, c’est la clef de l’immunité cellulaire et de la communication entre les cellules qui travaillent à la protection de l’organisme contre des agressions d’organismes pathogènes. Dans de rares cas, les peptides du CMH peuvent devenir à leur tour responsables de maladies auto-immunes indépendamment de l’immunité cellulaire.
    Technique
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    Les cellules présentatrices d’antigènes (CPA) expriment à leurs surface des structures polypeptidiques, soit le CMH I (« CMH de classe I »), soit les CMH I et CMH II (CMH de classe I et de classe II). L’association des deux permet de présenter le code peptidique d’un antigène du non-soi, qui sera reconnu par la suite par les lymphocytes et ou des macrophages (ce qui aura pour fonction de les activer en lançant la réaction immunitaire). Toutes les cellules nucléées possèdent le CMH I, quelques-unes (comme les cellules dendritiques) possèdent aussi le CMH II. Le facteur de transcription CIITA permet aux molécules du CMH II d’être synthétisées par certaines cellules comme les thymocytes, les cellules dendritiques, les monocytes et macrophages, les lymphocytes B et les granulocytes éosinophiles et basophiles[réf. nécessaire]. Dans des conditions particulières, certaines cellules épithéliales peuvent aussi exprimer le CMH II : exemple des cellules stromales ganglionnaires.
    Association entre peptide antigénique et CMH
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    Quelle que soit la classe de CMH, ces molécules ne sont stables que si elles sont associées au peptide logé dans sa poche. Des interactions faibles de type liaisons hydrogène et ioniques sont établies entre les résidus d’acide aminés de la cavité, appelés résidus d’ancrage, et ceux du peptide antigénique. Donc pour chaque poche à peptide, seul le peptide antigénique ayant les résidus d’ancrage capables d’établir de telles liaisons pourra s’y loger. Mais seuls quelques résidus d’acides aminés interviennent dans l’ancrage, donc plusieurs types de peptides peuvent se loger dans une molécule de CMH donnée. La liaison du CMH au peptide est dite dégénérée. Cette dégénérescence et l’expression de plusieurs types de molécules du CMH permettent aux cellules de présenter de nombreux peptides augmentant les chances de présenter un peptide antigénique aux lymphocytes T. Les antigènes peuvent se lier aux CMH II grâce aux agrétopes.
    CMH de classe I
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    Ce complexe permet de venir en aide à toute cellule défaillante touchée notamment par des agents pathogènes. Il est exprimé de manière ubiquitaire par toutes les cellules, à l’exception des érythrocytes. Le CMH de classe I est reconnu par les lymphocytes T CD8+.
    Article détaillé : Complexe majeur d’histocompatibilité de classe I.
    CMH de classe II
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    Ce complexe permet de contrer les cellules exogènes. Il est uniquement exprimé par des cellules présentatrices de l’antigène (CPA), telles que les cellules dendritiques, les macrophages, ou les lymphocytes B.
    Article détaillé : Complexe majeur d’histocompatibilité de classe II.
    Structure
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    null
    Représentation schématique du CMH I
    null
    Représentation schématique du CMH II
    CMH de classe I : deux chaînes polypeptidiques α et β qui présentent toutes deux des domaines « immunoglobuline-like » et qui sont associées de manière non covalente
    la chaîne α est polymorphe ;
    la chaîne β est non polymorphe et elle est codée par un gène non présent dans le CMH.
    Les molécules du CMH I sont constituées de quatre parties caractéristiques :
    une région de liaison au peptide antigénique ;
    une région immunoglobuline-like est formée par les domaines β2m et α3 et est la région qui fixe le CD8 ;
    une région transmembranaire qui est unique, la chaîne β2m ne présentant pas de segment transmembranaire ;
    une région intra-cytoplasmique qui est également unique pour les mêmes raisons que pour la région transmembranaire.

    CMH de classe II : idem CMH de classe I
    la chaîne α est polymorphe ;
    la chaîne β est non polymorphe et codée par un gène présent dans le CMH (contrairement à la chaine β du CMH de classe I).
    Les molécules du CMH II sont constituées de quatre parties caractéristiques :
    une région de liaison au peptide antigénique est formée par les domaines α1 et β1 qui forment une cavité dans laquelle ira se loger le peptide antigénique ;
    une région immunoglobuline like est formée par les domaines α2 et β2 est la région qui fixe le CD4 ;
    une région transmembranaire constituée de deux segments, un provenant de la chaîne α et l’autre de la chaîne β ;
    une région intra-cytoplasmique est également constituée de deux segments pour les mêmes raisons que la région transmembranaire.

  13. Les molécules du Complexe Majeur d’Histocompatibilité (CMH) jouent un rôle clé dans la reconnaissance des antigènes par le système immunitaire, en particulier dans le cadre de la réponse des lymphocytes T. Il existe deux classes de molécules CMH : la classe I et la classe II. Chacune est impliquée dans la reconnaissance des antigènes par des types spécifiques de lymphocytes T et dans la défense immunitaire.

    CMH Classe I :
    Les molécules CMH de classe I sont exprimées sur la surface de toutes les cellules nucléées de l’organisme. Elles jouent un rôle crucial dans la présentation des antigènes provenant de l’intérieur de la cellule, comme ceux produits par des virus ou des cellules cancéreuses. Ces molécules sont reconnues par les lymphocytes T CD8+ (ou lymphocytes T cytotoxiques).
    1. Reconnaissance par les lymphocytes T CD8+ :
    Les peptides antigéniques (environ 8-10 acides aminés de long) dérivés de protéines intracellulaires dégradées sont présentés sur les molécules CMH de

    classe I.
    Les lymphocytes T CD8+ reconnaissent ces complexes peptide-CMH à travers leur récepteur T (TCR).
    Lorsque le récepteur T reconnaît un complexe antigène-CMH de classe I spécifique, cela déclenche une réponse cytotoxique qui permet au lymphocyte T CD8+ de détruire la cellule infectée ou tumorale.

    2. Rôle dans la défense immunitaire :
    Le CMH de classe I permet l’élimination des cellules infectées par des agents pathogènes intracellulaires (virus) et la surveillance de cellules tumorales.
    Il est essentiel dans la réponse immunitaire adaptative pour éliminer les cellules présentant des antigènes intracellulaires.

    CMH Classe II :
    Les molécules CMH de classe II sont principalement exprimées sur les cellules présentatrices d’antigènes (CPA), telles que les cellules dendritiques, les macrophages et les lymphocytes B. Elles sont impliquées dans la présentation des antigènes exogènes (provenant de l’extérieur de la cellule), comme ceux des bactéries ou des parasites.

    1. Reconnaissance par les lymphocytes T CD4+ :
    Les peptides antigéniques exogènes (environ 13-25 acides aminés) dérivés de l’endocytose ou de la phagocytose des pathogènes sont présentés sur les molécules CMH de classe II.
    Les lymphocytes T CD4+ reconnaissent ces complexes via leur récepteur T (TCR).
    La reconnaissance de ces complexes induit la stimulation des lymphocytes T CD4+, qui jouent un rôle clé dans l’activation d’autres cellules du système immunitaire, comme les lymphocytes B (pour la production d’anticorps) et les lymphocytes T CD8+ (pour l’élimination des cellules infectées).

    2. Rôle dans la défense immunitaire :
    Les CMH de classe II sont essentiels pour la réponse immunitaire adaptative en activant et en dirigeant les lymphocytes T CD4+ pour coordonner la réponse immunitaire.
    Ils permettent également l’activation des cellules B et la production d’anticorps, ce qui est crucial pour combattre les infections extracellulaires.

    En résumé :
    CMH de classe I : Présente des antigènes intracellulaires aux lymphocytes T CD8+ pour l’élimination des cellules infectées ou cancéreuses.
    CMH de classe II : Présente des antigènes extracellulaires aux lymphocytes T CD4+ pour activer d’autres composantes du système immunitaire (comme les lymphocytes B et les lymphocytes T CD8+).
    Les molécules du CMH sont donc cruciales pour la reconnaissance des antigènes et la coordination de la réponse immunitaire adaptative, contribuant à la défense de l’organisme contre les infections et les cellules tumorales.

  14. En résumé, les molécules CMH de classe I et II permettent aux lymphocytes de reconnaître et de réagir de manière spécifique aux antigènes, jouant ainsi un rôle central dans la surveillance et la défense immunitaire. Les CMH de classe I ciblent principalement les infections intracellulaires, tandis que les CMH de classe II sont impliquées dans la réponse aux infections extracellulaires.

    Les molécules du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) jouent un rôle crucial dans la reconnaissance des antigènes par les lymphocytes et la réponse immunitaire. Il existe deux classes de molécules CMH : les CMH de classe I et les CMH de classe II.

    **CMH de classe I :**
    – **Reconnaissance** : Les molécules CMH de classe I sont exprimées à la surface de presque toutes les cellules nucléées. Elles présentent des peptides antigéniques dérivés de protéines intracellulaires. Les lymphocytes T cytotoxiques (CD8+) reconnaissent ces molécules via leurs récepteurs de cellule T (TCR).
    – **Rôle dans la défense immunitaire** : Lorsque les cellules sont infectées par des virus ou d’autres agents pathogènes intracellulaires, elles présentent des peptides viraux via les molécules CMH de classe I. Les lymphocytes T cytotoxiques reconnaissent ces complexes peptide-CMH et détruisent les cellules infectées, limitant ainsi la propagation de l’infection.

    **CMH de classe II :**
    – **Reconnaissance** : Les molécules CMH de classe II sont principalement exprimées par les cellules présentatrices d’antigènes professionnelles, telles que les macrophages, les cellules dendritiques et les lymphocytes B. Elles présentent des peptides antigéniques dérivés de protéines extracellulaires. Les lymphocytes T auxiliaires (CD4+) reconnaissent ces molécules via leurs TCR.
    – **Rôle dans la défense immunitaire** : Les cellules présentatrices d’antigènes capturent et dégradent les agents pathogènes extracellulaires, puis présentent les peptides antigéniques via les molécules CMH de classe II. Les lymphocytes T auxiliaires reconnaissent ces complexes peptide-CMH et s’activent, libérant des cytokines qui stimulent d’autres cellules immunitaires, comme les macrophages et les lymphocytes B, pour éliminer l’infection.

  15. 1) LE MOLECULE DU CMH DU CLASSE1: CMH de classe I : ces molécules apparaissent à la surface de la quasi-totalité des cellules de l’organisme et ont pour fonction principale d’avertir le système immunitaire de la présence d’un élément étranger à l’intérieur d’une cellule (antigène intracellulaire), comme par exemple un virus.
    2) DU CLASSE2: classe II (CMH II) est une molécule retrouvée à la surface des cellules présentatrices d’antigènes (CPA) dites « professionnelles » (parce que c’est le seul rôle qu’elles jouent) telles que les cellules dendritiques, les lymphocytes B activés, les macrophages. Elle peut également être exprimée par certaines cellules de tissus particuliers (moelle osseuse rouge ou thymus) afin d’éduquer les lymphocytes à la reconnaissance des peptides du non-soi.

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    Cet

  16. Question : La présentation de la molécule du CMH, déterminez la reconnaissance des molécules CM classe I et classe II par les lymphocytes et leurs rôle dans la défense immunitaire ?

    R) Les molécules du complexe majeur d’histo compatibilité (CMH) également connues sons le nom de molécules MHC (Major Histocompatibility complexe), jouent un rôle crucial dans le système immunitaire en agissant comme des molécules de présentation d’antigène. Il existe deux classes principales de molécules CMH: (MH classe I et CMH classe II.
    CMH Classe I :
    1. Structure et Expressions :
    • Les molécules de CMH classe I sont composés d’une chaîne légère (beta 2 micro globuline).
    • Elles sont exprimés sur presque toutes les cellules nucléaire de l’organisme.
    2. Présentation des Antigènes :
    • Les CMH Classe I présentent des peptides (généralement de 8 à 10 acides aminés) qui proviennent de protéines endogènes (protéines produites à l’intérieur de la cellule).
    • Ces peptides proviennent souvent de protéines virales ou de protéines anormales (comme celles produits par des cellules tumorales).
    3. Reconnaissance par les lymphocytes :
    • Les lymphocytes T CD8+ (cytotoxiques) reconnaissance les molécules de CMH Classe I en se liant à l’ensemble du complexe CMH peptide via le récepteur TCR(T cell Receptor).
    • Cette interaction est essentielle pour l’activation de lymphocytes T cytotoxiques, qui sont capables de tuer les cellules infectées par des virus ou de cellules tumorales.
    4. Rôle dans la défense immunitaire :
    • La CMH classe I est essentielle pour la surveillance immunitaire et l’élimination des cellules anormales.
    • Elle joue un rôle clé dans la réponse immunitaire contre les infections virales et dans le contrôle de néoplasie.
    CMH Classe II
    1. Structure et Expressions :
    • Les molécules de CMH Classe II sont composées de deux chaînes ( alpha et beta) Similaires en structure.
    • Elles sont principalement exprimée par des cellules présentatrices d’antigènes (CPA) telles que les cellules dendritique et les lymphocytes B.
    2. Présentation des Antigènes :
    • Les CMH Classe II présentent des peptides (généralement 13 à 25 acides aminés) dérivés de protéines exogènes ( protéines provenant de l’extérieur de la cellule, par exemple, celles ingérées par les CPA).
    • Les peptides sont présentés après traitement par le CPA ou les Antigènes sont internalisés, traités, puis chargés sur les molécules de CMH Classe II.
    3. Reconnaissance par les lymphocytes :
    • Les lymphocytes T CD4+ ( helpers) reconnaissent les molécules de CMH Classe II également pour le biais du récepteur TCR.
    • Cette interaction stimule les lymphocytes T CD4+ à produire des cytokines qui orchestrent la réponse immunitaire adaptative en activant d’autres cellules immunitaires, comme les lymphocytes B et les macrophages.
    4. Rôle dans la défense immunitaire :
    • La CMH Classe II est cruciale pour la communication entre les cellules du système immunitaire, facilitant la réponse immunitaire adaptative.
    • Elle joue un rôle essentiel dans la défense contre les infections bactériennes, les parasites et contribue à la production d’anticorps par les lymphocytes B.
    CONCLUSION :
    Les molécules ( CMH Classe I et classe II sont fondamentales pour la reconnaissance des antigènes et la réponse immunitaire. Leur interaction avec les lymphocytes T permet une coordination efficace de la réponse immunitaire essentielle pour combattre les infections et les cellules tumorales.
    La compréhension de ces mécanismes est également cruciale pour le développement de thérapie immunologiques et de vaccins.

  17. La molécule CMH ou HLA qui est immunogenique est responsable des réactions allogeniques et de la réponse immunitaire cellulaire et humorale

    Les antigènes du CMH de la classe I codent pour les glycoprotéines exprimés à la surface des presque toutes les cellules nucléaire

    Son rôle dans la défense immunitaire et la présentation des antigènes peptidiques endogènes aux lymphocytes TCD8

    Les gènes du CMH de la classe II codent pour les glycoprotéines exprimés principalement sur les CPA ( cellules présentatrices d’antigènes)

    Son rôle est présenté les antigènes exogènes aux lymphocytes TCD4

    Pour dire ceci ces molécules de deux classes (I,II) sont importantes pour la reconnaissance des antigènes pour les lymphocytes T
    Ces molécules jouent un rôle clé dans l’activation des réponses immunitaire adaptatives

  18. 1.Les molécules CMH classe I sont exprimées par toutes les cellules nucléées et présentent des antigènes aux lymphocytes T cytotoxiques (TCD8), permettant la destruction des cellules infectées ou anormales, contribuant ainsi à l’élimination des agents pathogènes intracellulaires.
    2.Les molécules CMH classe II sont exprimées par les cellules présentatrices d’antigènes et activent les lymphocytes T auxiliaires ( TCD4), jouent un rôle central dans l’activation et la coordination de la réponse immunitaire. Ensemble, elles jouent un rôle crucial dans la reconnaissance du “soi” et du “non-soi”, assurant une défense efficace contre les infections.

  19. CMH de classe I
    – **Structure** : Les molécules de CMH de classe I sont présentes sur almost toutes les cellules nucléées de l’organisme. Elles se composent d’une chaîne lourde et d’une chaîne légère appelée bêta-2-microglobuline.
    – **Reconnaissance** : Les lymphocytes T CD8+ (cytotoxiques) reconnaissent les antigènes présentés par les molécules de CMH de classe I. Ces antigènes sont généralement des peptides provenant de protéines intracellulaires, y compris celles exprimées par des virus ou des cellules tumorales.
    – **Rôle dans la défense immunitaire** : La reconnaissance des peptides par les lymphocytes T CD8+ permet l’activation de ces cellules, entraînant la destruction des cellules infectées ou anormales. Ce mécanisme est crucial pour l’élimination des infections virales et la surveillance tumorale.

  20. Les molécules MHC I et II présentent des fragments de protéines aux cellules T CD8+ et CD4+ , respectivement. Ces molécules sont essentielles à l’immunité à médiation cellulaire et sont donc apparues au début du système immunitaire adaptatif, il y a environ 500 millions d’années
    La différence entre MHC 1 et 2 ?
    Les molécules MHC-I, dans le sillon – formé par leurs domaines distaux membranaires – qui est fermé aux deux extrémités, se lient généralement aux peptides de 8 à 11 acides aminés (aa), le plus souvent de 9 aa, tandis que les molécules MHC-II se lient généralement aux peptides de 12 à 25 aa qui s’étendent au-delà des extrémités de leur sillon ouvert
    Roles:
    Les molécules du CMH sont à la surface de toutes les cellules nucléées pour le CMH de classe I et sur les cellules présentatrices de l’antigène pour le CMH de classe II qui assurent la présentation de l’antigène aux lymphocytes T afin de les activer.
    Rôle des molécules du CMH de classe I dans la défense immunitaire. L’évolution d’un système de défense immunitaire performant, capable de reconnaître et combattre les micro-organismes pathogènes, et détruire les cellules tumorales, a été une condition essentielle pour la survie de notre espèce.

  21. Le système de l’human leucocyte antigen (HLA), le complexe majeur d’histocompatibilité (MHC) chez l’homme est une partie importante du système immunitaire et, est contrôlé par des gènes situés sur le chromosome 6. Il code pour les molécules de surface cellulaires spécialisées dans la présentation des peptides antigéniques au récepteur des lymphocytes T (TCR) sur les lymphocytes T. (Voir aussi Revue générale du système immunitaire.)

    Les molécules du MHC qui présentent l’antigène sont classées en 2 grands groupes:

    Molécules du MHC de classe I
    Molécules du MHC de classe II
    Les molécules du MHC de classe I sont présentes en tant que glycoprotéines transmembranaires à la surface de toutes les cellules nucléées. Les molécules intactes de classe I consistent en une chaîne lourde alpha liée à une molécule de bêta-2-microglobuline. La chaîne lourde se compose de 2 domaines sur lesquels se fixent les peptides, un domaine de type immunoglobuline (Ig) et une région transmembranaire avec une terminaison cytoplasmique. La chaîne lourde des molécules de classe I est codée par des gènes des loci HLA-A, HLA-B ou HLA-C. Les lymphocytes T qui expriment les molécules CD8 réagissent avec les molécules du MHC de classe I. Ces lymphocytes T ont souvent une fonction cytotoxique, les obligeant à être capables de reconnaître n’importe quelle cellule infectée. Comme chaque cellule nucléée exprime les molécules du MHC de classe I, toutes les cellules infectées peuvent être des cellules présentatrices d’antigènes aux lymphocytes T CD8 (les CD8 se lient à la partie non polymorphique de la chaîne lourde de classe I). Certains gènes de classe I du MHC non classiques (non liant au CD8) codent les molécules du MHC, telles que HLA-G (qui peuvent jouer un rôle dans la protection du fœtus à partir de la réponse immunitaire maternelle) et HLA-E (qui présente des peptides à certains récepteurs des cellules NK [natural killer]).

  22. Le système de l’human leucocyte antigen (HLA), le complexe majeur d’histocompatibilité (MHC) chez l’homme est une partie importante du système immunitaire et, est contrôlé par des gènes situés sur le chromosome

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