Le 26 septembre de chaque année, le monde entier célèbre la journée mondiale de la contraception. Créée en 2007, cette journée vise à sensibiliser le grand public aux différentes méthodes contraceptives, tout en favorisant une meilleure éducation sexuelle. Elle permet également de promouvoir l’autonomie individuelle dans la gestion de la santé reproductive. Le message central de cet événement est de garantir à chaque personne la liberté de choisir d’avoir ou non des enfants, et de décider quand et dans quelles conditions.

Au cours de cette journée, les acteurs de la santé cherchent à faire mieux connaitre à tous les différents moyens de contraception féminins (stérilet, pilule, préservatif…) ce qui permet de limiter le nombre de grossesses indésirables d’une part et la diffusion des Maladies Sexuellement Transmissibles (MST) et particulièrement celle du sida d’autres part.

La journée du 26 septembre offre au monde l’occasion de discuter des méthodes de contraception disponibles et d’aider à faire des choix éclairés en matière de santé sexuelle et reproductive. Il est à noter que jusqu’en ce jour, 63% des couples ont recours à une méthode de contraception.
Jusqu’à ce jour, seuls les contraceptifs féminins sont plus utilisés et donnent des bons résultats par rapport aux contraceptifs masculins constitués essentiellement des préservatifs ou la vasectomie. Chez les femmes nous pouvons nombrer plusieurs contraceptifs entre autre l’implant, le stérilet, les injections, le patch, l’anneau ; etc….

Depuis plus de quarante an, les scientifiques cherchent à développer un contraceptif masculin efficace ; mais la composition hormonale masculin bloque la roue, c’est par exemple le cocktail hormonal masculin constitué essentiellement d’une association de progestatif et de la testostérone qui a un effet sur la virilité sachant que la fécondation est associée à la l’érection alors que cette molécule associative a un effet castral à l’homme, ce qui constitue un frein dans le développement des contraceptifs masculins. Toutefois, les scientifiques sont à pied d’œuvre pour développer des molécules efficaces et les essais cliniques ont déjà eu lieu dans certains coins du monde et nous espérons qu’un jour après plusieurs essais, la lumière jaillira.
Pour rappel, la contraception est l’emploi de moyens visant à empêcher qu’un rapport sexuel entraîne une grossesse Elle est définie par l’Organisation mondiale de la santé comme étant « l’utilisation d’agents, de dispositifs, de méthodes ou de procédures pour diminuer la probabilité de fécondation ou l’éviter » La contraception s’intéresse donc dans une stratégie de contrôle des naissances ou de planification familiale, à un niveau individuel ou collectif et elle est associée aux femmes car la majorité des solutions proposées (pilule, stérilet…) sont conçues pour elles.
Certains contraceptifs agissent au niveau du vagin et ont une action mécanique et sont à usage unique ; c’est par exemple les préservatifs masculin et féminin et le spermicides qui sont utilisés ponctuellement pour un rapport sexuel auquel nous pouvons ajouter le diaphragme et la carpe cervicale qui sont réutilisables pendant plusieurs années ;

D’autres agissent au niveau de l’utérus et sont appelés dispositifs intra-utérins ou stérilets. Ces dispositifs peuvent être en cuivre ou hormonaux et ont un effet spermicide (le cuire par exemple), anti ovulatoire ou une action abortive (les patchs par exemple) ou empêche la nidation de l’embryon dans l’utérus entraînant une fausse couche précoce (le stérilet par exemple). Ils peuvent être maintenus en place entre 4 et 10 ans selon le type.
Il y’a aussi la contraception d’urgence chez les femmes qui fonctionne grâce aux trois mécanismes contraceptifs de la contraception hormonale : bloquer l’ovulation, épaissir la glaire cervicale, c’est-à-dire qu’elle empêche le passage des spermatozoïdes, et réduire l’épaisseur de l’endomètre, ce qui fait obstacle à la nidation de l’embryon.

Tout ce qui est avantageux a aussi les inconvénients, les contraceptifs comme produits de synthèse hormonale en ont aussi ; c’est par exemple le cancer des seins ou de l’utérus pour certaines femmes qui utilisent la contraception œstroprogestative, la perturbation du cycle mensuel et des saignements incessants chez d’autres.
Prenez donc des bonnes dispositions avant de faire un choix sur l’utilisation des tels types des contraceptions.
prozac autre nom